mercredi 30 juin 2010

La condamnation d'Orange, Bouygues et SFR confirmée en appel


Des ptits malins ces opérateurs, on se met à trois et on s'arrange pour plumer le pigeon. Le jugement date de 2007, est ce fini aujourd'hui? Plus ici
En plus ils ont un lobby commun, pourquoi se payer 3 cabinets d'avocats quand on peut se mettre ensemble pour enc...... les cons-ommateurs, ici

La drogue, l’Afghanistan et le système financier international




12 avril 2010 (Nouvelle Solidarité) – Derrière la guerre en Afghanistan se cache une nouvelle Guerre de l’opium qui contribue à la destruction des nations. Le revenu annuel de l’opium afghan estestimé à 50 milliards d’euros dont moins d’un milliard revient directement aux paysans locaux et aux chefs talibans. Qu’advient-il du reste de ce pactole ?
Au XVIIIe et XIXe siècle, l’Empire britannique a subverti la Chine en imposant son trafic d’opium : non seulement il détruisait la Chine de l’intérieur (corruption, destruction sociale) mais la Compagnie britannique des Indes orientales, la société privée qui gérait l’Empire (commerce, flotte, armée), dégageait d’énormes profits qui alimentaient son pouvoir financier sur le monde, notamment à partir du paradis fiscal et juridique de l’époque, Hong Kong.
Eh bien aujourd’hui, cela continue. En Afghanistan, depuis 2001 et l’occupation par les troupes de l’OTAN, la production d’opium a été multipliée par 40. L’opium afghan représente 90% des récoltes mondiales, dont la moitié est produite dans la province d’Helmand, sous protection des troupes britanniques. Ce trafic engendre corruption et narcoterrorisme dans toute l’Asie centrale jusqu’au Caucase russe et au Xinjiang chinois en passant par l’Inde. Et le narcotrafic afghan, que l’OTAN, sous influence des factions impériales anglo-américaines, refuse de combattre, tue plus de civiles à l’extérieur de l’Afghanistan que la guerre là-bas ne tue de soldats occidentaux. : en 2009, 30 000 héroïnomanes russes et 10 000 européens sont morts d’overdoses.
Inévitablement, une grande part des énormes profits de ce trafic est blanchi à la laverie du coin, c’est-à-dire Dubaï, le paradis fiscal et juridique établit par la City de Londres dans les années 1990, alors que Hong Kong était rendu à la Chine. A partir de ces centres off-shore installés pour la plupart dans d’anciennes colonies anglo-hollandaises, l’argent de la drogue (500 à 1000 milliards de dollars chaque année) passe directement dans le système financier dont l’opacité et la complexité assure un blanchiment massif, discret pour les uns et profitable pour les autres. Si bien que lors de la première phase de la crise financière en 2008, Antonio Maria Costa, directeur l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, avait déclaré que « en de nombreux cas, l’argent de la drogue est actuellement la seule source de liquidité disponible. (…) Pendant la deuxième moitié de 2008, le manque de liquidité étant le principal problème du système bancaire, ces capitaux liquides sont devenus un facteur important ». Sans nommer aucune banque, il avait annoncé que son agence « avait trouvé les preuves que les prêts interbancaires ont été financés par des capitaux provenant du trafic de drogue et d’autres activités illégales. Certaines pistes indiquent que des banques ont été sauvées de cette manière ». Il y a donc au minimum une connivence très forte entre le crime organisé et le monde de la finance. Cependant comme l’ont expliqué M. Costa lui-même, Roberto Saviano (journaliste italien auteur de Gomorra), Harry Markopolos (qui révéla l’escroquerie Madoff) ou MM. Montebourg et Peillon en leur jeune temps, étant donné les volumes et la complexité des opérations, il est plus justifié de parler d’une seule et unique « mafia en col blanc » pour qui le trafic de drogue fait partie intégrante de son système. C’est ce que l’on appelle un empire financier, d’origine britannique en l’occurrence.
Fait révélateur qui n’a pas hélas fait la une des journaux, fin mars, la 4e banque américaine d’avant crise, Wachovia, a dû s’acquitter d’une amende de 160 millions de dollars pour clore une procédure judiciaire portant sur le blanchiment d’argent de la drogue. En effet, entre 2004 et 2007, sa filiale londonienne a servi à 4200 reprises de relais au blanchiment de 8 milliards de dollars provenant essentiellement du trafic de cocaïne sud-américain. La crise économique qui nous frappe ne pourra qu’empirer si nous ne mettons pas un terme à ce système. Commençons d’abord par couper l’opium sous ses pieds : l’éradication de l’opium afghan est une première étape décisive vers l’éradication de l’Empire britannique. Les Etats-Unis, la Russie, la Chine et l’Inde, sont en première ligne et ont un intérêt commun à mener d’urgence cette opération. Tant le chef de la lutte antidrogue russe, Victor Ivanov, que le commandant des forces américaines et de l’OTAN en Europe, James Stavridis, sont d’accord pour lancer l’offensive. Ce serait un pas décisif vers l’Alliance des 4 puissances que l’économiste américain Lyndon LaRouche voit être la seule combinaison de forces possible pour établir un nouveau système international.

Article provenant de Solidarité et Progrès

lundi 28 juin 2010

LE PIGEON DE WATERLOO




18 juin 1815
"Waterloo morne plaine" écrivit Victor Hugo.
En ce jour de fin du printemps, Napoléon faisait sa dernière tentative, poussait son chant du cygne, essayait désespérément de sauver son empire qu'il avait reconquis 100 jours plus tôt.
L'Europe entière s'était liguée contre lui.
Ces souverains qu'il avait humiliés quelques années plus tôt s'étaient coalisés pour abattre l'ogre corse, l'héritier de cette Révolution qui avait mis en péril la monarchie dans tous les états.
Ils avaient décidé de vaincre les restes de la Grande Armée.
Dans cette plaine, les deux armées se font face. Toutes deux attendent des renforts.
Wellington commande les troupes alliées.
Napoléon lui-même dirige ses soldats.
170 000 hommes composent l'armée française. Ils sont convenablement armés, convenablement montés. Mais le haut commandement n'est plus ce qu'il a été.
Ney, le brave des braves n'est plus que l'ombre de lui-même.
Les autres maréchaux, conservés dans leur poste dans leurs fonctions par Louis XVIII ont refusé de se lancer dans cette nouvelle aventure et sont restés fidèles au roi.
Napoléon ne peut compter que sur la vitesse de l'exécution de son plan, que sur son génie militaire et sur sa bonne étoile.
Et son plan, c'est d'empêcher l'armée alliée de se regrouper.
Blücher n'a pas encore rejoint Wellington. C'est dons le moment d'attaquer, d'autant plus que les renforts commandés par Grouchy sont annoncés.
Les armées se voient à peine tant le brouillard est dense.
L'attaque, initialement prévue pour le petit jour, n'a lieu qu'à 11 heures 30.
Et le combat commence par une canonnade nourrie.
Le combat est d'abord équilibré, puis semble tourner à l'avantage des Français...
On attendait Grouchy, ce fut Blücher, et avec lui, la défaite...
On connaît la suite, la garde regroupée en carré autour du général Cambronne, bien décidée à se laisser massacrer sur place, à se défendre jusqu'à la mort...
Et l'échange verbal célèbre:
- Rendez-vous! ordonna Wellington.
- M....!!!
répondit Cambronne, ce qu'un historien inspiré traduisit par :
"La Garde meurt mais ne se rend pas!"
Et finalement la reddition, la défaite totale...
Et le brouillard ne s'était toujours pas levé.
Ce qui rendait inutilisable le télégraphe optique inventé quelques années plus tôt par Chappe.
Ce brouillard devait durer trois jours...
Bien sûr, des messagers furent envoyés pour annoncer au monde le succès des alliés.
Un employé de la famille Rothschild de Londres, une famille de la moyenne bourgeoisie envoya à ses maîtres un pigeon voyageur.
Celui-ci arriva en Angleterre bien avant que la nouvelle de la défaite de Napoléon fût connue.
Intelligent, rapide et avisé, Rothschild donna en bourse des ordres d'achat. Lorsque la nouvelle serait connue elle ferait monter prodigieusement le cours des actions qu'il venait ainsi d'acheter...
Et c'est ce qui arriva!
La fortune de Rothschild fit plus que doubler ...
grâce à un pigeon voyageur!
De ce jour, et durant tout le dix-neuvième siècle, les financiers utilisèrent les services de pigeons voyageurs.
Les agences de presse firent de même.
Des pigeons voyageurs furent même utilisés pour transmettre les résultats des tirages de la loterie.

Pour l'anecdote, Churchill choisit l'anniversaire de Waterloo pour autoriser De Gaulle à lancer son appel à la résistance. Le Général ne lui pardonna jamais cette humiliation.

La lettre originale des Bleus à Domenech


Je soutiens l'Equipe de France dans la victoire comme dans l'échec, mais celle là, elle me fait sourire.

Ce n’est pas une crise, c’est une guerre contre la Chine et l’euro


Article écrit en décembre 2008, provenant du site Iran-Resist,
Il expose comment les américain avec leurs manoeuvres sur les marchés financiers s'enrichissent en appauvrissant leurs créanciers.

La crise financière n’en finit pas de surprendre les économistes, elle défie les règles comptables, il y a une bonne raison à cela : ce n’est pas une crise due à une mauvaise gestion des banques, des erreurs ou un disfonctionnement du libéralisme, la fin d’un système, mais une guerre menée par Washington contre l’ensemble de ses adversaires et concurrents. Et comme toutes les guerres, la victoire appartient à celui qui gagne du terrain.



La crise a commencé avec les annonces de déficit voire d’une possible faillite de Freddie Mac et Fannie Mae, deux organismes américains de financement d’hypothèques qui fonctionnent grâce aux emprunts d’Etat ou obligations (bonds) qui sont des placements financiers très sûrs. La Chine a été en première ligne des victimes potentielles après ces annonces car elle possède 397 milliards de dollars d’obligations de ces deux institutions. Suite aux annonces, le 7 septembre, le gouvernement américain a pris l’engagement d’injecter 200 milliards de dollars dans les deux organismes pour combler leur déficit, et les a placés sous sa tutelle [1]. Un interventionnisme bien généreux, cousin germain du plan Paulson.
Les Chinois ont félicité Washington pour avoir sauvé leurs investissements, mais dans le même temps, les obligations qu’ils détiennent n’ont désormais plus leur valeur initiale et ils ne peuvent plus les revendre. Les banques qui détenaient ces obligations ont donc également perdu de leur valeur : leurs actions ont baissé. Dans l’opération, l’Amérique n’est pas devenue plus riche (bien que la valeur de sa dette soit diminuée), mais ses créanciers sont devenus nettement moins riches car ils sont en possession de titres en chute libre et doivent puiser dans leurs trésoreries (leurs réserves en devises) pour combler leurs pertes ainsi que garantir les avoirs des clients des institutions financières touchées.
Il n’y avait pas que les chinois : tous les pays ainsi que toutes les banques privées ont été touchés à diverses hauteurs selon le niveau de leurs investissements sur ces titres de créances américains qui ne valent plus rien dans l’immédiat. Cependant ce ne sont pas les banques chinoises ou japonaises ou encore britanniques très touchées par la chute des obligations américaines qui ont fait état de pertes et de faillite, mais trois autres importantes institutions financières américaines, Lehman Brothers, Merrill Lynch et AIG. Leurs annonces publiques de faillite suivies des plusieurs appels au calme ou d’annonces de plans successifs de sauvetage ont servi de facteurs déclencheurs. La panique a gagné tous les pays et les bourses ont chuté.
Avant ces annonces anxiogènes, véritables bombes, la plus grande discrétion régnait et règne encore dans tous les pays concernés. Les principaux intéressés n’ébruitent pas leurs pertes plus particulièrement les Russes et les Chinois. On peut établir une estimation de leurs pertes sur la base de l’onde de choc chez les Européens où les règles démocratiques imposent plus de transparence.
Le pays indicatif pourrait être l’Allemagne qui avec 41 milliards de dollars d’investissements est le 14e dans le palmarès des Etats détenant des obligations américaines. Pour renflouer Hypo Real Estate, la 4e banque du pays, Merkel a dû dépenser 50 milliards d’euros, soit 68 milliards de dollars, c’est-à-dire une somme bien supérieure aux investissements allemands sur la dette américaine.
On n’ose imaginer les dégâts provoqués chez les champions de placement sur les titres de créances américaines. A quelques exceptions près, tous avaient augmenté leurs investissements au cours de l’été dernier en raison d’une baisse anormale des cours de l’ensemble des obligations américaines à partir du mois d’avril 2008, qui est également la date du début des spéculations boursières américaines qui ont fait exploser le prix du baril.
Les deux manipulations sont sans doute liées : A partir d’avril 2008 et la baisse des cours des obligations, chacun voulait attraper le pus possible de ces titres qui devenaient de plus en plus rentables. La hausse artificielle du baril a servi de locomotive pour relancer les achats des obligations bon marché : La hausse artificielle du baril a boosté les revenus des Arabes de l’OPEP et leurs investissements ont augmenté au rythme incroyable de 15% par mois à partir du mois d’avril 2008.
Au dernier pointage en juillet 2008, le Japon détenait 593 milliards de dollars (G$) d’obligations aujourd’hui sans valeur, la Chine détenait 519 G$, la Grande-Bretagne : 291 G$, les Arabes du Golfe : 174 G$, le Brésil : 148 G$, les banques off-shore où repose l’argent blanchi des mollahs et des mafieux : 133,5 G$, le Luxembourg : 75 G$, la Russie : 74 G$ ; Hong Kong : 61 G$, la Suisse : 45 G$...
Les banques off-shore sont dans une situation grave. Les boursicoteurs particuliers sont rétamés. Et les Etats doivent injecter de colossales quantités de devises prises dans leurs réserves pour sauver les banques touchées afin de garantir les avoirs de leurs citoyens et leurs industriels. Ces derniers sont touchés : leurs actions se cassent la gueule.
Chaque Etat intervient pour sauver ses secteurs financier et industriel afin qu’ils ne soient rachetés par des investisseurs étrangers parmi lesquels certaines banques américaines qui ont fait de juteuses affaires dans les premiers jours de la crise et les américains qui peuvent compter sur l’apport de nouveaux investissements sur les obligations américaines, investissements nécessaires pour renflouer les Freddie Mac, Fannie Mae et consoeurs si chacun veut récupérer ses billes à la fin.
Parmi les Etats concernés, la Chine est particulièrement touchée car au cours de cette année de grandes dépenses dues à l’organisation des JO (les plus chers de l’histoire) [2], elle a dû puiser dans ses réserves pour payer ce baril cher et pourrait se retrouver à court de devises pour financer l’ensemble de ses pertes.
En somme, par une stratégie très avisée, les Américains ont financé leurs dettes et crédits avec les moyens de leurs concurrents chinois, arabes et européens, avant de trouver un moyen subtil de semer la panique en simulant des déficits successifs de 5 (2+3) des plus importantes d’entre elles. Ainsi les Américains ne sont pas devenus plus riches, mais leurs adversaires sont devenus moins riches. Dans une guerre, quand les pertes de l’ennemi sont supérieures aux vôtres, c’est la victoire. Mais ce n’est qu’un début !
Les Etats qui sont ces jours-ci obligés d’intervenir pour sauver leurs industries en puisant dans leurs réserves en devises ne sont qu’au début de leurs peines. Ils doivent restructurer les industries et les banques touchées : leur taux de chômage augmente ainsi que leurs charges. Ils ont injecté des capitaux : leur inflation augmentera et la valeur de leur monnaie baissera. L’euro est déjà en recul face au dollar : c’est une autre conséquence de cette guerre économique. Finalement, pour compenser ces hausses ou pertes sèches, ils doivent décréter des plans de rigueur et augmenter leurs impôts ce qui va influer sur la rentabilité de leurs industries. C’est une victoire par KO pour les Américains qui n’auront pas ces problèmes car rappelons-le, ils ne sont pas devenus plus riches, c’est nous qui sommes devenus moins riches.
Enjeux géopolitiques | Cette guerre qui relance le dollar (et fait baisser le pétrole) a été en fait une guerre géopolitique contre d’une part l’Euro et d’autre part la Chine et les économies asiatiques (l’OPEP y a perdu aussi des plumes, Dubaï est ruiné).
Pendant longtemps, l’Amérique a essayé de prendre le contrôle de l’ensemble du marché pétrolier par la guerre, dont plus particulièrement celle de l’Afghanistan qui devait lui donner un couloir d’accès à l’Asie Centrale, région actuellement enclavée qui pour cette raison est devenue un réservoir en hydrocarbures exclusivement contrôlé par la Chine et la Russie.Cette dernière achète du gaz en Asie Centrale au prix de 170 dollars les milles mètres cuves et les revend 400 dollars aux Européens, alors que la Chine achète une partie de ses besoins gaziers à 170 dollars directement aux producteurs nationaux d’Asie Centrale, ce qui la rend plus compétitive face aux Américains et aux Européens.
Si l’accès vers cette région est rétabli (par des gazoducs sécurisés), les majors pétroliers américains (qui financent les candidats présidentiels américains) pourront contrôler les prix et donc la croissance de la Chine et en même temps priver la Russie de la moitié de ses revenus gaziers !
La guerre en Afghanistan n’a pas permis de réaliser cet objectif majeur pour assurer l’hégémonie mondiale des Etats-Unis sur leurs concurrents directs. L’Amérique s’est alors tournée vers les mollahs en menant une petite guerre économique (sanctions) pour les forcer à composer avec elle pour lui donner un couloir d’accès à l’Asie Centrale. Cette autre guerre avait pour objectif de priver l’Iran d’investissements étrangers et ne ciblait que les partenaires commerciaux non-américains de l’Iran. C’est le même modèle de raisonnement : l’appauvrissement des concurrents des entreprises américaines. Ceci a également échoué (jusqu’à aujourd’hui). Le parti républicain au pouvoir a dû opter pour un plan plus radical qui va priver les adversaires de l’Amérique de leurs avoirs (obligations invendables) et aussi qui va les lancer dans des dépenses incontournables, à la fois pour sauver leurs propres industries, mais aussi pour sauver leurs obligations américaines de la faillite (efforts collectifs demandés par Paulson).

Tout le monde attendait une guerre contre l’Iran, l’Amérique surprend le monde par cette incroyable guerre d’un genre nouveau, sans bombe ni victime par balle, une crise qui rétame tous ses adversaires et provoque un nivellement.
Ce nivellement et aussi l’embrigadement de force (efforts collectifs) dans le plan du financement des dettes américaines (passées et présentes) lui permettent aussi de maintenir et même renforcer le processus de sanctions contre l’Iran (qui épuisera aussi bien les mollahs que les Européens).
In fine, les Américains pourraient atteindre leur objectif d’une entente avec les mollahs, grâce et au détriment des actuels partenaires de l’Iran ! Cette entente (ou sa variante avec les Talibans) permettra alors aux Etats-Unis d’accéder à l’Asie Centrale pour contrôler beaucoup de réservoirs et les prix avec un dollar qui aura entre temps retrouvé sa santé. Ce sera le jackpot permanent !
En attendant, nous paierons la facture.

dimanche 27 juin 2010

L'Argent Dette de Paul Grignon



Comment est créé l'argent?




MARX, Karl & ENGELS, Friedrich – Manifeste Du Parti Communiste




Publié en 1848, en pleine Révolution industrielle, le Manifeste du Parti communiste est à la fois une critique acerbe du capitalisme et un texte révolutionnaire, donnant à la lutte des classes un rôle déterminant dans la perspective d’une société alternative.
Rédigé par Karl Marx, avec la participation de Friedrich Engels, cet essai reste plus que jamais d’actualité…



Silence, On vaccine





Le lien entre l’autisme et la vaccination ainsi que des approches développées par les parents et quelques médecins, pour faire émerger les enfants de l’autisme et de certains troubles du comportement. Un sujet de grande importance puisqu’un enfant sur cent serait atteint d’autisme aujourd’hui.

1,3 millions d'Américains sont en train de perdre leurs prestations de chômage cette semaine, le taux de chômage va bondir à 10,5%




Un projet de loi essentiel n'ayant pas réussi à passer cette semaine a été la prolongation des prestations de chômage pour des millions d'Américains qui touchent actuellement une allocation de 1200 dollars en moyenne par mois du gouvernement américain pour s'asseoir sur leur canapé et ne pas payer leur hypothèque. Le Wall Street Journal écrit que «un total de 1,3 millions d'Américains sans emploi auront perdu leur aide d'ici la fin de cette semaine." Ce sera dès lors 2 millions d'Américains qui ne pourront plus injecter 1,200 dollars par mois dans l'économie, à partir de Juillet, il y aura donc 2,4 milliards de dollars de moins dépensés chaque mois en Amérique, pour des produit s de consommation comme les téléviseurs ou les iPads.
Comme le nombre de chômeurs dont les prestations expirent augmente, l'impact total de l'argent perdu augmentera progressivement, et en l'absence de compromis de dernière minute, la perte mensuelle atteindra rapidement 5 milliards de dollars par mois. Annualisée, c’est une perte de 60 milliards de dollars à la consommation, cela représente environ 120 millions d’ iPads non achetés, et environ un demi-point de pourcentage du PIB. Pire que tout, le taux de chômage est en train d’augmenter de près de 1%, en hausse à 10,5%.

Olivier Delamarche BFM radio 22/06/2010


- Dévaluation de la monnaie chinoise
- Récession en France
- Trucage du marché boursier US

samedi 26 juin 2010

Photos du 11 septembre vue du ciel



De beaux clichés pris certainement par un avion ou un hélicoptère militaire. C'est pas du Arthus Bertrand, mais bon...
Télécharger d'autres ICI.

Afghanistan : Plus de soldats US morts par suicide qu’au combat


Depuis octobre 2001 jusqu’à l’été (boréal) dernier, 761 soldats de l’US Army sont morts au combat en Afghanistan, et 817 suicides ont été recensés. Plus ICI

1000 ans de guerres dans le monde

Qui était Edward Bernays ?


Neveu de Freud, c'est celui qui, entre autre, fit fumer les femmes, sourire le président, connaître Freud en Amérique, rendu le capitalisme démocratique avec une boule blanche,renversé le Guatemala pour sauver les bananes du communisme. c'est l'inventeur des Relations Publiques. Il a développé l'image du ténor Caruso ou du danseur Ninjiski. Plus

Goldman Sachs vend 44% de ses actions BP 3 semaines avant la catastrophe


La banque Goldman Sachs est l’une des institutions financières qui possède une partie du capital de BP. Au 31 Mars 2010, soit 20 jours avant l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon, Goldman Sachs vendait a peu près 4,5 millions d’actions BP sur un total de 10,5 millions, soit environ 44% de leur portefeuille d’actions BP. Les derniers rapports publics sur ces mouvements de capitaux datent du 31 Mars. Qui sait combien d’actions Goldman Sachs a vendu dans les 20 jours avant la catastrophe ?

vendredi 25 juin 2010

Le Pérou, premier producteur mondial de feuille de coca en 2009



Le Pérou est devenu en 2009 le premier producteur mondial de feuille de coca, utilisée pour la fabrication de la cocaïne, et a dépassé la Colombie, selon un rapport présenté mardi à Bogota par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime.

EUROGENDFOR, la force de gendarmerie européenne

Avec eux pour nous protéger, on a rien à craindre, enfin, je crois...




Qu’est-ce qui se cache derrière Eurogendfor et son droit d’occupation?

A propos d’armées secrètes ou de troupes d’intervention policière secrètes. Elles existent depuis longtemps dans l’UE, mais peu de gens le savent. La troupe policière de l’UE existe depuis longtemps – et elle dispose de larges pouvoirs! Actuellement, c’est une «troupe d’intervention spéciale» forte de 3000 hommes (!) sous le sigle difficile à prononcer «Eurogend for» (European Gendarmerie Force/troupes de police européennes). Le commandement se trouve à Vincenza en Italie, loin du siège de l’UE! Ce corps de police a été créé à l’initia tive de l’ancienne ministre de la Défense française Michèle Alliot-Marie, pour réprimer à l’avenir plus facilement les manifestations qui dégénèrent toujours à nouveau dans les villes françaises.
Le grand problème est le suivant: Eurogend for va à l’avenir réduire au niveau européen le droit national et la souveraineté natio­nale des Etats-membres de l’UE! Un «conseil de guerre», qui se compose des ministères de la Défense et de la Sécurité des pays de l’UE participant à l’Eurogendfor et du pays concerné, décidera de l’intervention dans un Etat-membre de l’UE – voilà comment est réglementée la nouvelle troupe policière de l’UE dans le «document constitutif» dé nommé Accord de Velsen (NL).
Cela représente pour les observateurs un droit d’occupation par l’UE. Car, si une intervention à l’intérieur d’un pays «ami», membre de l’UE, est une fois décidée, tous les bâtiments et zones occupés par des unités d’Eurogendfor, jouissent de l’immu­nité et ne sont plus accessibles pour les autorités du pays concerné. En fait, il s’agit d’un droit d’occupation par l’UE. Mais il y a pire: l’Eurogendfor ne dispose pas seulement dans le cas particulier de compétences policières mais aussi de compétences qu’ont les ser vices secrets et elle a le devoir de réinstaller l’ordre et le calme dans la zone d’intervention concernée en collaboration étroite avec l’armée (!). En cas de besoin, les troupes doivent avoir à disposition toutes les autorisations et tous les moyens pour remplir leur mandat.
Eurogendfor résout divers problèmes pour les gouvernements européens. A l’avenir, ils pourront, lors de troubles sociaux ou de manifestations majeures de longue durée, utiliser des armes à feu contre leurs populations, mettre des zones entières sous quarantaine militaire et retirer les meneurs de la circulation sans avoir à engager leurs propres forces militaires ou policières qui pourraient éventuellement se solidariser avec les manifestants. L’Eurogendfor de son côté, ne pourra pas être poursuivi en justice grâce à ses autorisations exceptionnelles, civiles et militaires.
Notons que ce n’est que grâce au Traité de Lisbonne – qui n’est rien d’autre que l’ancienne «Constitution européenne» controversée sous un nouveau titre – qu’une telle situation incroyable à pu être instaurée. Grâce au jugement du Tribunal constitutionnel su prême, les politiques allemands, qui ont soutenu ce traité douteux à la quasi-unanimité au Bundestag, auront à l’avenir le droit d’être entendus. Un homme politique allemand, ramené à la réalité, déclare lors d’un entretien privé: «On s’amusera bien au sein de l’Eurogendfor quand à l’avenir l’état d’urgence sera imposé dans les centres chauds de Bottrop ou Neukölln en Allemagne fédérale.» •
Source: Vertraulicher Schweizer Brief du 23/1/10
(Traduction Horizons et débats)
Plus d'infos sur le site du gouvernement

Alex Jones : Marée Noire De BP False Flag


Méfions nous de ce monsieur Jones, je le trouve louche, mais il a des infos, donc voici une vidéo sous titrée en français ou il nous donne sa version de la fuite de pétrole de la BP: http://www.dailymotion.com/video/xds5g1_alex-jones-maree-noire-de-bp-false_news#from=embed?start=99


jeudi 24 juin 2010

La réforme de 1973 : Refonte des statuts (loi n°73-7 du 3 janvier 1973)


Tiens, c'est quoi ce truc? Je vais voir sur Google... Je vous tiens au courant

L'Allemagne et la France envisagent une division de l'Euro

Voila, une news que j'ai trouvé sur le blog de Pierre Jovanovic, j'ai traduit l'article du Telegraph auquel il fait référence, ça chauffe sérieusement, et pendant ce temps on parle que de foot et de vuvuzela, pffff!

Enfin voila:

Un officiel européen a déclaré au Daily Telegraph la terrible option envisagée au niveau des ministères. Les politiques pensent que leurs économies ont besoin d’être mieux protégées pour ne pas avoir à faire face à une crise similaire à celle qui touche la Grèce.
La création d’une zone “Super Euro” qui inclurait la France, l’Allemagne, la Hollande, l’Autriche, le Danemark et la Finlande.
Les pays tels que la Grèce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et même l’Irlande seraient laissés de côté, surtout des pays méditerranéens.
La philosophie est que les pays les plus forts auraient besoin de se désolidariser des pays ne pouvant pas renflouer leurs économies, a déclaré l’officiel, « Pour limiter les dégâts, ils auraient à faire quelque chose ils peuvent avoir à faire quelque chose de dramatique, bien évidemment dans la mise en œuvre à court terme est difficile. »
C’est un acte désespéré,. Ils ne parlent pas d’une solution idéale mais de choisir le moindre mal. Aider la Grèce couterait relativement peu mais l’Espagne ne peut pas se permettre d’échouer ou d’être renflouée.
« Et augmenter la pression sur les peuples Français et Allemand pour sauver les autres pays est politiquement impossible.
Une possibilité, pour protéger les pays d’Europe du Nord plus riches, serait que l’Allemagne mène un groupe de pays hors de l’actuel Euro, vers une nouvelle monnaie unique aux côtés de l'ancienne.
L’ancien Euro déclinerait brusquement contre la nouvelle monnaie dominée par les Allemands et les Français, mais les pays du nord comme ceux du sud seraient protégés.
Les économies du nord seraient protégées de la contagion de la dette et les pays du sud seraient épargnés de l’horreur d'être jetés dehors, et forcés de faire cavalier seul.
L’officiel évoque le fait que la France possède 550 milliards d’Euros de dette espagnole et l’Allemagne 360 milliards.
Nicolas Sarkozy, admit dans un premier temps l’idée, mais ensuite il s’est frustré et a autorisé les officiels à explorer d’autres pistes.
“Il préférerait garder l’Euro en place mais si l’Espagne, l’Italie et la Grèce le tire vers le bas, il admet pouvoir avoir à les laisser partir », Ils essaient de contenir l’effet de contagion mais ils n’ont pas encore de solution.
“Si les marchés n’achètent pas, cela va déclencher une réaction de l’Allemagne et de la France.” dit l’officiel. L’expulsion d’un pays de la zone Euro pourrait plonger toute la région dans une crise car les banques européennes sont très exposées à la dette des pays du sud de l’Europe. Les conséquences pour le pays sortant en seraient d’autant plus catastrophiques.« La crise de la dette de la zone Euro va encore durer longtemps. » a déclaré un officiel, « personne ne sait comment tout cela va finir, une seule chose est sûre, la zone euro va changer. »

Un officiel parle du 9/11


Le Dr Allan Sabrovsky, directeur des études stratégiques à l'US College Army of War durant 5 ans, nous fait part de sa version du 9/11. Il pointe la responsabilité vers des membres du gouvernement US, des services de renseignement et Israel. Je n'approuve pas son point de vue à 100%, mais il marque le début d'un nouveau positionnement des US par rapport à un de ses alliés historiques. Vidéo avec sous-titres français.

mercredi 23 juin 2010

Comment le peuple Juif fut inventé


Voici en PDF, le livre de Shlomo Sand, professeur d'histoire à l'université de Tel-Aviv.

Prédictions, vraiment?


Voici une scène du film Prédictions, sortie en 2009, ou justement il est question d'un incident sur une plateforme pétrolière offshore dans le Golfe du Mexique, amusant. http://www.youtube.com/watch?v=hmgeA3dr2uY


Voiture roulant au soleil et à l'eau

Je sais, le titre donne envie de partir en vacances.

L'immigration, une chance pour qui?


Voici une petite vidéo pour remettre un peu les pendules à l'heure. 

Apprendre à se relever


Une leçon de savoir vivre, émouvant. A voir absolument, spécialement si vous n'avez pas trop la pêche. http://www.blueman.name/Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=905#NAVIGATION


Monsanto gagne en appel face aux agriculteurs bio

Monsanto a remporté en appel devant la cour suprême des US, une précédente décision de justice suspendait la diffusion de graines génétiquement modifiées.http://www.7sur7.be/7s7/fr/2765/Environnement/article/detail/1122045/2010/06/21/Monsanto-gagne-en-justice-contre-des-agriculteurs-bio.dhtml









Coluche: Assassinat?

A l'annonce de la mort de Coluche, nombreux ceux pensant que sa mort n'était pas naturelle. Un journaliste a repris l'enquête et expose certains faits passés sous silence à l'époque. A voir ici:http://www.dailymotion.com/video/x3gc49_assassinat-de-coluche-1







Interview Exxxplosive d'un général US


Le général McChrystal, le commandant des forces militaires US et de l'OTAN en Afghanistan a donné une interview au magazine Rolling Stones. Il ne mâche pas ses mots, se moquant de Joe Biden, d'Obama, d'un ministre français.

Voila la traduction de la première partie:

Cet article est issue du magazine Rolling Stones no 1108/ 1109 .cChrystal. C’est un jeudi soir, mi-avril, et le commandant de toutes les forces militaires US et de l’OTAN présentent en Afganistan est assis dans un Palace parisien, le Westminster à Paris. Il est en France pour vendre sa nouvelle stratégie militaire à nos alliés de l’OTAN- pour maintenir vivante l’histoire selon laquelle nous y avons des alliés. Depuis que McChrystal a pris le commandement, la guerre d’Afganistan est devenue la propriété exclusive des US. L’opposition à la guerre a déjà fait s’effondrer le gouvernement néerlandais, le président de la République Allemande a été contraint à abandonner, ce qui a pousser le Canada et la Hollande à annoncer le retour de 4500 hommes. Mc Chrystal est à Paris pour garder la présence française, qui a déjà perdu 40 hommes en Afghnistan. ?
« Le diner est dut à votre position monsieur » dit le responsable du staff, le colonel Charles Flynn.
McChrystal tourne rapidement sur sa chaise et lui donne du doigt du milieu
Le general regarde autour de lui la suite que son équipe d’une dizaine de personnes a transformé en un vrai centre opérationnel. Les tables sont couvertes de laptops Panasonic, des câbles bleus s’entremêlent avec l’épaisse moquette de l’hôtel, assurant les liaisons satellites des lignes téléphoniques cryptées et des mails, Vête en tenue civile, cravate bleue, chemise portée de manière décontractée, Mc Chrystal est loin de ce qui est pour lui confortable. Paris, comme lui dit un de ses conseillers, est la « ville la plus anti-McChrystal que vous puissiez imaginer » Le général a horreur des restaurants chics, refusant les tables agrémentées de bougies, car il trouve cela trop « Gucci ». Il préfère une bière américaine au vin.
Talladega Nights
(son film préféré)à Jean Luc Godard. Le grand public n’a jamais été dans un endroit ou Mc Chrystal se sent à l’aise : Avant que le président Obama ne lui confit la guerre afghane, il a passé 5 ans à conduire les opérations clandestines les plus secrètes du Pentagone.
La fuite de pétrole, le scandale et le président : Comment Obama laisse la BP s’en tirer.
Quelles sont les nouvelles à propos du bombardement de Kandahar ? Demande Mc Chrystal à Flynn. La ville a été touchée, ces dernier jours, par deux grosses explosions de voitures piégées, remettant en question l’assurance du général à ravir la ville aux talibans.
“Nous déplorons deux morts, mais cela n’a pas été confirmé « dit Flynn.
Mc Chrystal donne un dernier regard autour de lui. A 55 ans, fin et sec, des yeux bleus ayant la troublante capacité de vous pénétrez quand ils se posent âme sans besoin d’élever la voix.
Le pillage de la population : Matt Taibbi parle de la façon dont les banques arnaquent les villes américaines.
« Je préfèrerais me faire botter le cul par une salle pleine qu’aller à ce diner » dit McChrystal.
S’arrêtant un instant :
« Malheureusement » ajoute-t-il, « personne dans cette salle ne pourrait le faire ».
« Avec qui allons nous diner ? » interrogeant un assistant.
« Avec un ministre français » lui est il répondu, « c’est un putain de gay !»
Le matin suivant, Mc Chrystal et son équipe se préparent pour un discours qu’il doit prononcer à l’Ecole Militaire. Le général se glorifie lui-même d’être meilleur que tout le monde. Mais sa hargne a un prix : Bien que McChrystal soit en poste depuis seulement un an, en si peu de temps il a réussit à faire enrager presque tout le monde. A l’automne dernier, durant une session de questions-réponses suivant un discours qu’il donnait à Londres, Mc Chrystal a rejeté la politique anti-terroriste défendue par le Vice Président Joe Biden, il l’a qualifiée de peu clairvoyante, risquant de mener à un « Chaos-istan ». Cette remarque lui a valu une réprimande de la part du Président lui-même, quiir Force One. Le message adressé à McChrystal semblait clair : Ferme là et garde un profile bas.
McChrystal se demande maintenant à voix haute quelle sera la question du jour de Joe Biden, et ce qu’il pourra bien répondre. « Je n’ai jamais su ce qui va arriver avant que je sois là-bas, c’est le problème » dit il.
« Demandez vous le Vice President Biden ? » Mc Chrystal répond en riant »qui ?»
« Biden ?»Propose un conseiller de haut niveau, avez-vous dit « bite me » (mord moi )
Quand Barack Obama entra dans le bureau oval, il se mit à travailler à sa plus importante promesse de campagne concernant les affaires étrangères : Se reconcentrer sur les raisons qui ont poussé les US à envahir le pays au départ. « Je veux que les américains comprennent » annonça-t-il en mars 2009. Nous avons un but clair et précis, démanteler et défaire Al Qaïda au Pakistan et en Afghanistan. Il demanda 21.000 soldats supplémentaires à Kaboul, l’augmentation la plus importante depuis le début de la guerre en 2001. Consultant l’avis du Pentagone et de ses chefs auxiliaires, il démis de ses fonctions le Genéral David McKiernan, le commandant à cette époque des troupes US et de l’OTAN en Afghanistan. C’était la première fois qu’un général aussi gradé fut démis de ses fonctions en plus de 50 ans, depuis que Truman renvoya le général Douglas Mc Arthur, lors de la guerre de Corée.
Même s’il a voté pour Obama, McChrystal et son nouveau commandant en chef ont échoué à établir la communication. Le général rencontra Obama une semaine après qu’il soit entré en fonction, quand le Président rencontra une douzaine de haut gradés dans une pièce du Pentagone appelée le Tank.
MCChrystal trouva qu’Obama avait l’air « inconfortable et intimidé ».
Leur première rencontre en tête à tête , dans le bureau oval, eut lieu 4 mois plus tard, après que MCChrystal ait été nommé en Afganistan, et cela ne se passa pas mieux. « C’était une opération photo de 10 minutes » dit un conseiller de McChrystal. « Obama ne savait clairement rien à son sujet, qui il était. Voila le gars qui est sur le point de mener cette putain de guerre, mais il ne semblait pas très engagé. Le Chef était un peu déçu. »