vendredi 20 mai 2011

GEAB 55: Crise systémique globale – Confirmation Alerte Majeure pour le second semestre 2011



Le catalyseur de cette fusion explosive sera bien évidemment le système monétaire international, ou plutôt le chaos monétaire international qui s'est encore aggravé depuis la catastrophe qui a frappé le Japon en Mars dernier et devant l'incapacité des Etats-Unis à faire face à l'exigence de réduction immédiate et significative de ses immenses déficits. 

La fin du Quantitative Easing 2, symbole et facteur de la fusion explosive en préparation, représente la fin d'une époque, celle où le « Dollar US était la devise des Etats-Unis et le problème du reste du monde » : à partir de Juillet 2011, le Dollar US devient ouvertement la principale menace pesant sur le reste du monde et le problème crucial des Etats-Unis. 

L'été 2011 va confirmer que la Réserve fédérale US a perdu son pari : l'économie US n'est en fait jamais sortie de la « Très Grande Dépression »  où elle est entrée en 2008 malgré les milliers de milliards de Dollars injectés , comme le sait d'ailleurs l'immense majorité des Américains . Sans pouvoir lancer un QE3 (même officieusement, via ses Primary Dealers, comme elle le faisait de facto avant que le monde ne s'intéresse de trop près au marché des Bons du Trésor US), la Fed va donc contempler impuissante la remontée des taux d'intérêts, l'explosion du coût des déficits publics US, la plongée dans une récession économique aggravée, l'effondrement du cours des bourses et un comportement erratique du Dollar US, évoluant à court terme en dents de scie, au gré des influences de ces différents phénomènes, avant de lâcher brutalement 30% de sa valeur.



Lire l'article en entier.

Affaire DSK



L'affaire DSK occupe actuellement l'ensemble des média, une simple "affaire de fesses" dont nous ne connaissons ni les tenants, ni les aboutissements.
Cela me rappelle l'affaire Lewinsky, une autre block buster du box-office médiatique durant la présidence Clinton, qui s'était finalement rapidement soldée par une transaction entre Clinton et le procureur condamnant l'ancien président à 25 000 dollars d'amende et à la suspension de son autorisation à plaider en tant qu'avocat dans l'Arkansas pour cinq ans, soit à peu près rien du tout.
Il s’agissait à l’époque d’une tactique de diversion, visant à orienter les regards des spectateurs du monde entier vers le caleçon de Clinton plutôt que vers d’importantes négociations menées dans le cadre de l’AMI, acronyme sympathique du monstrueux Accord Multilatéral d’Investissement.

De quoi cette affaire DSK est censée nous distraire? De l’infâme intervention fRANCAISE en Côte d’Ivoire ? L’armée ayant assassiné plus de 2000 Ivoiriens innocents, du meurtre de Libyens qui ont explosés sous les bombardements fRANCAIS lancés unilatéralement par le président de la ripoublique ? Des soldats fRANCAIS morts en Afghanistan pour rien d’autre que d’affirmer la soumission fRANCAISE à l’empire anglo-britannique dans le cadre de son adhésion à l’OTAN ?
Barrez la ou les réponses fausses.

Une seule chose est sûre, l'affaire se soldera par un non-lieu.

mardi 10 mai 2011

Les 10 raisons qui imposent de sortir de l'Europe



Conférence de François Asselineau du jeudi 5 mai 2011 à Perpignan. Toujours aussi pertinent et pédagogue .
http://www.u-p-r.fr




Grégory Protche : “Le traitement médiatique sur la crise ivoirienne est catastrophique”


Grégory Protche est rédacteur en chef du Gri-Gri International, et il tient une chronique régulière sur la radio Tropiques FM. Il répond aux questions dEnquête et débat sur le traitement médiatique de la crise ivoirienne par les médias français, une excellente entrée en matière pour ceux qui veulent y voir plus clair sur ce conflit pas si lointain où la France est impliquée jusqu’au cou.




jeudi 5 mai 2011

Billet d'humeur terroriste.



Une chose est inquiétante concernant la médiatisation de la mort de Ben Laden, cette manière expéditive d'abattre l'ennemi public numéro 1 comme un chien et de suite balancer le corps à la mer.
Les USA ne se sont même pas donné la peine d'organiser une prétendue capture suivie d'un faux procès et d'une mise en scène d'exécution comme dans le cas de Saddam Hussein. Ça c'était en 2006, le bon vieux temps. 
Aujourd'hui, Ben Laden étant à la tête du principal réseau terroriste du monde, et pour nous protéger duquel ont été votées des lois liberticides, la raison pour laquelle on a des militaires dans les aéroports, les gares, les rues. Que l'on ne peut plus transporter de liquide dans la cabine d'un avion, que l'on doit étiqueter les bagages dans les gares et ne surtout pas les oublier car notre simple valise devient une bombe  potentielle. Ce climat de psychose est le fait d'un homme et de son réseau. 
Les USA l'ont repéré depuis une dizaine de mois, ont pris le temps d'observer ces habitudes, et plutôt que d'obtenir des informations sur l'organisation qui terrorise le monde, découvrir leurs réelles motivations, leurs moyens, la localisation de toutes les bases secrètes, le financement... Ils l'abattent, et après un moment d'euphorie car la menace semble levée, on apprend qu' Al-Qaïda va frapper en représailles de l'assassinat de leur chef, que ça va être encore plus dangereux que lorsqu'il était vivant, que donc nos gouvernements vont devoir nous "protéger" plus que par le passé.
Sans oublier les familles des victimes des évènements du 11 septembre 2001, qui n'auront aucun procès pour faire le deuil de leur parent et devront se satisfaire d'un sentiment de vengeance plutôt que l'apaisement d'un sentiment de justice.


Enfin bon, la démocraSSie avance, et c'est ça qui est important...


Nikopol

Obama Ben Laden?

Ce serait un peu gros quand même! La démonstration est intéressante, chacun se fera son idée...

mercredi 4 mai 2011

Où est le corps?



-Oussama est mort?
Ouais
-Où est le corps?
Nous l'avons mis à la mer
-Lapin, as-tu fait tes devoirs?
Oui
- Tu peux me les montrer?
Non, le chien les a mangé!

Mangez des fruits!


Le fruit est un aliment idéal, il nécessite un minimum d'énergie pour être digéré et donne à votre corps un maximum en retour.  C’est le seul aliment qui fait travailler le cerveau…
Les fruits sont principalement constitués de fructose (qui peut être facilement converti en glucose), Le reste est surtout constitué d’eau (90-95%).
Cela signifie purifier et nourrir votre corps en même temps.
Le seul problème avec les fruits, c’est que la plupart des gens ne savent pas comment les consommer de manière à assimiler efficacement les éléments nutritifs.
 
Il faut toujours manger les fruits avec l'estomac vide.
Pourquoi ?
 
La raison en est que les fruits, normalement, ne sont pas digérés dans l'estomac mais dans l'intestin grêle.
Les fruits transitent rapidement par l'estomac puis passent dans l'intestin, où ils libèrent leurs sucres.
Mais s'il y a de la viande, des pommes de terre ou de l'amidon dans l'estomac, les fruits sont piégés et ils commencent à fermenter…
Si vous avez mangé un fruit comme dessert après le dîner, et passez le reste de la nuit, avec une lourdeur dans l'estomac et un goût désagréable dans la bouche, c'est parce que vous n'avez pas mangé de la bonne façon.
On doit toujours manger les fruits avec l'estomac vide…
Nous devrions également fortement éviter de boire des jus de fruits contenus dans des cannettes ou des récipients en verre.
Pourquoi ?
 
La plupart du temps le jus en conserve est chauffé pendant le processus de production et sa structure d'origine devient acide, on y ajoute aussi des conservateurs…
Le Dr. William Castillo, chef de la célèbre clinique de cardiologie Framington  dans le Massachusetts, a déclaré que les fruits sont les meilleurs aliments que nous puissions manger pour nous protéger contre les maladies cardiaques.
Il dit que les fruits contiennent des bioflavonoïdes, qui empêchent l'épaississement du sang et l'obstruction des artères.
Ils renforcent également les capillaires et des capillaires fragiles sont presque toujours la cause des hémorragies internes et des crises cardiaques.
Maintenant, une dernière chose que je voudrais que vous gardiez toujours à l'esprit sur les fruits :
 
Comment commencer votre journée ?
Que manger pour le petit déjeuner ?
 
Pensez-vous que c'est une bonne idée de sortir du lit et de remplir notre système digestif avec une quantité énorme de nourriture (principalement du café, du pain et du beurre), que nous mettons toute la journée à digérer ?
Bien sûr que non ... 
Ce dont nous avons besoin, c’est d'une petite quantité de nourriture facile à digérer, des fruits que le corps peut absorber rapidement et qui aident à le purifier…
Au réveil, pendant la journée, ou quand il est possible de le faire confortablement, ne mangeons que des fruits frais et des jus faits à l'instant.
Gardons cette façon de faire au moins jusqu'à midi, tous les jours.
Plus longtemps vous n’aurez que des fruits dans le corps, plus ils seront efficaces pour le purifier.
Dès que vous aurez changé cette habitude de remplir votre corps de nourriture au début de la journée, vous éprouverez un élan de vitalité et d'énergie si intense qu'il vous paraîtra incroyable.
Essayez pendant dix jours et voyez par vous-même…
Les Chinois et les Japonais boivent du thé chaud (thé vert de préférence) avec les repas. Jamais d'eau glacée ou des boissons glacées, nous devrions adopter cette habitude.
Les boissons glacées pendant ou après les repas, consolident les composants huileux de la nourriture, ce qui ralentit la digestion.
Elles réagissent avec l'acide gastrique et seront absorbés par l'intestin plus vite que les aliments solides, mobilisant l’intestin et durcissant les graisses qui y resteront plus longtemps. 
Prendre un thé chaud ou même une eau chaude après un repas. Aide à la digestion et adoucit les graisses qui sont expulsées plus rapidement, ce qui vous aidera également à perdre du poids.
Nul n'ignore que les fruits sont un apport nutritif sans pareil pour l'organisme humain.
Profiter des vertus des fruits, c'est aussi les consommer 30 minutes avant les repas et ne jamais en prendre en fin de repas. Au dessert, il est recommandé de ne pas manger plusieurs fruits à la fois.
 

mardi 3 mai 2011

Oussama est mort. Vive Oussama!



L'acte d'exploser les tours du World Trade Center, attribué officiellement à Ben Laden, est le rêve de tout individu sain d'esprit: Détruire le centre de l'asservissement du monde, de la spéculation qui fait mourir des milliers d'humains chaque jour et qui en maintient des milliards dans la pauvreté et la peur du lendemain. Se réjouir de la mort de OBL, c'est vouer un culte à son propre asservissement et à celui de nos semblables.
C'est un magnifique coup que d'avoir inversé à ce point les rôles: Ben Laden=Satan et Obama=Le rédempteur.


J'adresse aux familles des 100.000 victimes quotidiennes de la faim mes plus sincères condoléances.

GEAB 54: Implosion du système économique mondial au printemps.



Le 15 Septembre 2010, le GEAB N°47 titrait « Printemps 2011 : Welcome to the United States of Austerity / Vers la très grande panne du système économique et financier mondial ». Pourtant, à la fin de l'été 2010, la plupart des experts estimait, d'une part, que le débat sur le déficit budgétaire US resterait un simple sujet de discussions théoriques au sein de la Beltway  ; d'autre part, qu'il était impensable d'imaginer les Etats-Unis se lancer dans une politique d'austérité puisqu'il suffisait à la Fed de continuer à imprimer des Dollars. Or, comme chacun peut le constater depuis plusieurs semaines, le Printemps 2011 a bien apporté l'austérité aux Etats-Unis , une grande première depuis la Seconde Guerre Mondiale et la mise en place d'un système global fondé sur l'aptitude du moteur américain à générer toujours plus de richesse (réelle dans les années 1950-1970, puis de plus en plus virtuelle à partir de cette date). 

A ce stade, LEAP/E2020 est donc en mesure de confirmer que la prochaine étape de la crise sera bien la « Très Grande Panne du système économique, financier et monétaire mondial » ; et que cette panne historique surviendra à l'Automne 2011 . Les conséquences monétaires, financières, économiques et géopolitiques de cette « Très Grande Panne » seront d'une ampleur historique et feront paraître la crise de l'Automne 2008 comme ce qu'elle était réellement : un simple détonateur. 

La crise au Japon, les décisions chinoises et la crise des dettes en Europe joueront certainement un rôle dans cette panne historique. En revanche nous considérons que la question des dettes publiques des pays périphériques de l'Euroland n'est plus le facteur de risque européen dominant en la matière, mais que c'est le Royaume-Uni qui retrouve sa position d' « homme malade de l'Europe » . La zone Euro a en effet mis en place et continue à améliorer tous les dispositifs nécessaires pour régler ces problèmes . La gestion des problèmes grec, portugais, irlandais, … se fera donc de manière organisée. Que des investisseurs privés doivent en partie en faire les frais (comme anticipé par LEAP/E2020 avant l'été 2010)  n'appartient pas à la catégorie des risques systémiques, n'en déplaisent au Financial Times, au Wall Street Journal et aux experts de Wall Street et de la City qui essayent tous les trois mois de refaire le « coup » de la crise de la zone Euro du début 2010. 

En revanche, le Royaume-Uni a complètement raté sa tentative d' « amputation budgétaire préventive». En effet, sous la pression de la rue et notamment des plus de 400.000 Britanniques qui arpentaient les rues de Londres le 26/03/2011
, David Cameron est obligé de revoir à la baisse son objectif de réduction des dépenses de santé (un point clé de ses réformes). Parallèlement, l'aventure militaire libyenne l'oblige à revoir également ses objectifs de coupes budgétaires du ministère de la Défense. Nous avions déjà indiqué dans le dernier GEAB que les besoins de financement public britannique continuaient à augmenter, signe de l'inefficacité des mesures annoncées dont la mise en œuvre se révèle très décevante dans la réalité . Le seul résultat de la politique du tandem Cameron/Clegg est pour l'instant la rechute de l'économie britannique en récession et l'évident risque d'implosion de la coalition au pouvoir suite au prochain référendum sur la réforme électorale. 

Dans ce GEAB N°54, notre équipe s'attache donc à décrire les trois facteurs-clés qui déterminent cette Très Grande Panne globale de l'Automne 2011 et ses conséquences. Parallèlement, nos chercheurs ont entrepris d'anticiper l'évolution de l'opération militaire franco-anglo-américaine en Libye dont nous estimons qu'elle est un puissant accélérateur de la dislocation géopolitique mondiale et qu'elle éclaire utilement certains des changements tectoniques en cours dans les rapports entre grandes puissances mondiales. Outre le GEAB $ Index, nous développons nos recommandations pour faire face aux dangereux trimestres à venir. 

Fondamentalement, le processus qui se déroule sous nos yeux, et dont l'entrée des Etats-Unis dans une ère d'austérité  est une simple expression budgétaire, n'est que la poursuite de l'apurement des 30.000 milliards d'actifs-fantômes qui avaient envahi le système économique et financier mondial à la fin 2007 . Si environ la moitié d'entre eux avaient disparu courant 2009, ils ont été en partie ressuscité depuis cette date par la volonté des grandes banques centrales mondiales et en particulier par la Réserve fédérale US et ses « Quantitative Easings 1 et 2 ». Or, notre équipe estime donc que ce sont 20.000 Milliards de ces actifs-fantômes qui vont s'envoler en fumée à partir de l'Automne 2011, et ce d'une manière très brutale sous l'effet conjugué des trois méga-crises US en gestation accélérée : 

. la crise budgétaire, ou comment les Etats-Unis plongent de gré ou de force dans cette austérité sans précédent et vont y entraîner des pans entiers de l'économie et de la finance mondiale 
. la crise des Bons du Trésor US, ou comment la Réserve fédérale US atteint le « bout du chemin » entamé en 1913 et doit faire face à sa faillite quel que soit le camouflage comptable choisi 
. la crise du Dollar américain, ou comment les soubresauts de la devise US qui vont caractériser l'arrêt du Quantative Easing 2 au second trimestre 2011 seront les prémisses d'une dévaluation massive (de l'ordre de 30% en quelques semaines). 

Banques centrales, système bancaire mondial, fonds de pension, multinationales, matières premières, population américaine, économies de la zone Dollar et/ou dépendantes de leurs échanges avec les Etats-Unis , … c'est l'ensemble des opérateurs structurellement dépendants de l'économie US (dont le gouvernement, la Fed et le budget fédéral sont devenus les composantes centrales), des actifs libellés en Dollars ou des transactions commerciales en Dollars qui vont subir le choc frontal de 20.000 milliards d'actifs-fantômes disparaissant purement et simplement de leur bilan, de leurs placements ou générant une baisse majeure de leurs revenus réels.

Evolution des transferts d'argent de la part des travailleurs émigrés aux Etats-Unis vers leurs pays d'origine (2009-2011) (premier chiffre : valeur en monnaie nationale au taux du Dollar de fin 2008 / second chiffre : idem au taux du Dollar US fin 2010
Evolution des transferts d'argent de la part des travailleurs émigrés aux Etats-Unis vers leurs pays d'origine (2009-2011) (premier chiffre : valeur en monnaie nationale au taux du Dollar de fin 2008 / second chiffre : idem au taux du Dollar US fin 2010
Autour de ce choc historique de l'Automne 2011, qui marquera l'affirmation définitive des tendances lourdes anticipées par notre équipe dans les précédents GEAB, les grandes catégories d'actifs vont connaître des turbulences majeures exigeant une vigilance accrue de tous les opérateurs soucieux de leurs investissements et placements. En effet, cette triple crise US marquera la vraie sortie du « monde d'après 1945 » qui a vu les Etats-Unis jouer le rôle d'Atlas et sera donc marquée par des chocs et des répliques multiples au cours des trimestres qui suivront. 

Par exemple, le Dollar peut connaître à court terme des effets renforçant sa valeur par rapport aux principales devises mondiales (notamment si les taux d'intérêts US s'élèvent très rapidement suite à la fin du Quantitative Easing 2), même si, au-delà de six mois, sa perte de valeur de 30% (par rapport à sa valeur actuelle) est inéluctable. Nous ne pouvons donc que répéter le conseil qui figure en tête de nos recommandations depuis le début de nos travaux sur la crise : dans le cadre d'une crise globale d'ampleur historique comme celle que nous traversons, le seul objectif rationnel pour les investisseurs et les épargnants n'est pas de gagner plus, mais d'essayer de perdre le moins possible. 

Cela va être particulièrement vrai pour les trimestres à venir où l'environnement spéculatif va devenir hautement imprévisible sur le court terme. Cette imprévisibilité à court terme tient notamment au fait que les trois crises américaines qui déclencheront la Très Grande Panne mondiale de l'Automne ne sont pas synchrones. Elles sont très étroitement corrélées mais pas de manière linéaire. Et l'une d'entre elles, la crise budgétaire, est directement dépendante de facteurs humains très influents sur le calendrier de son déroulement ; alors que les deux autres (quoi qu'en pensent ceux qui voient dans les responsables de la Fed des dieux ou des diables ) sont pour l'essentiel désormais inscrites dans des tendances lourdes où l'action des dirigeants américains est devenue marginale.

La crise budgétaire, ou comment les Etats-Unis plongent de gré ou de force dans cette austérité sans précédent et vont y entraîner des pans entiers de l'économie et de la finance mondiale

Les chiffres peuvent donner le tournis : « 6.000 milliards de coupes budgétaires sur dix ans » , dit le Républicain Ryan, « 4.000 milliards en douze ans » réplique le déjà-candidat pour 2012 Barack Obama , « tout cela est loin de suffire » renchérit l'une des références des Tea Parties, Ron Paul . Et de toute façon, sanctionne le FMI, « les Etats-Unis ne sont pas crédibles quand ils parlent de réduire leurs déficits » . Cette remarque inhabituellement brutale du FMI, traditionnellement très prudent dans ses critiques concernant les Etats-Unis, est en tous cas particulièrement justifiée au regard du psychodrame qui, pour une poignée de dizaines de milliards de Dollars, a failli faire fermer l'état fédéral faute d'accord entre les deux grands partis. Un scénario qui va d'ailleurs se reproduire prochainement à propos du plafond d'endettement fédéral. 

Le FMI ne fait donc qu'exprimer une opinion largement partagée par les créanciers des Etats-Unis : si pour quelques dizaines de milliards USD de réduction des déficits, le système politique américain atteint un tel degré de paralysie, que va-t-il se passer quand dans les mois à venir vont s'imposer des réductions de plusieurs centaines de milliards USD par an ? La guerre civile ? C'est l'opinion en tout cas du nouveau gouverneur de Californie, Jerry Brown , qui estime que les Etats-Unis font face une crise de régime identique à celle qui conduisit à la Guerre de Sécession .

Evolution comparée des besoins de financement du secteur public aux Etats-Unis (1979 - 2010) (en rouge : public / en bleu : privé) - Source : Agorafinancial, 04/2011
Evolution comparée des besoins de financement du secteur public aux Etats-Unis (1979 - 2010) (en rouge : public / en bleu : privé) - Source : Agorafinancial, 04/2011
Le contexte n'est donc plus à la simple paralysie mais bien à une confrontation tous azimuts entre deux visions de l'avenir du pays. Plus la date des prochaines élections présidentielles va s'approcher (Novembre 2012), plus la confrontation entre les deux camps va s'intensifier et se dérouler au mépris de toute règle de bonne conduite, y compris pour sauvegarder l'intérêt général du pays : « Les dieux rendent fous ceux qu'ils veulent perdre » dit Ulysse dans l'Odyssée. La scène politique washingtonienne va de plus en plus ressembler à un hôpital psychiatrique dans les mois à venir, rendant de plus en plus probable « la décision aberrante ». 

Si, pour se rassurer à propos du Dollar et des Bons du Trésor, les experts occidentaux se répètent en boucle que les Chinois seraient fous de se débarrasser de ces actifs dont ils ne feraient ainsi que précipiter la chute de valeur, c'est qu'ils n'ont pas encore compris que c'est de Washington et de ses errements politiques que peut venir la décision qui précipite cette chute. Et Octobre 2012, avec son traditionnel vote du budget annuel, va offrir le moment idéal pour cette tragédie grecque qui, selon notre équipe, n'aura cependant pas de happy ending car ce n'est pas Hollywood mais bien le reste du monde qui va écrire la suite du scénario. 

Quoiqu'il en soit, par décision politique choisie, par fermeture du gouvernement fédéral ou par pressions extérieures irrésistibles (taux d'intérêts, FMI + Euroland + BRIC ), c'est bien à l'Automne 2011 que le budget fédéral US va se contracter massivement pour la première fois. La poursuite de la récession conjuguée à la fin du Quantative Easing 2 va faire monter les taux d'intérêts et donc accroître considérablement le service de la dette fédérale, sur fond de recettes fiscales en baisse pour cause de rechute dans une forte récession. L'insolvabilité fédérale est désormais au coin de la rue d'après Richard Fisher, le président de la Réserve fédérale de Dallas .

lundi 2 mai 2011

Oussama Ben Laden: R.I.P


Ben Laden, l'homme au nom de machine à laver, associé des Bush, employeur du demi-frère de notre président, employé par la CIA, serait mort, assassiné par les forces spéciales américaines, si l'on en croit Barack Obama, enfin, disons qu'il est mort pour ceux qui croient Barack Obama.
Bon disons qu'en fait on s'en fout, la seule chose intéressante par rapport à cette "info", c'est est-ce que la France et les USA vont quitter l'Afghanistan, puisque le prétendue tête de la prétendue organisation terroriste Al-Cia Qaïda est hors d'état de nuire. Cela serait étonnant vu l'argent généré par le trafique d'héroïne opéré par les militaires...
Pour ceux qui auraient aimé avoir des informations sur l'organisation des attentats du 11 septembre, Ben Laden mort, il ne parlera plus. Pas de procès donc, bof, on ne peut pas avoir et la justice et la vérité, au moins on a la justice^^. Tant pis pour ceux qui pensent que Justice et Vérité doivent marcher ensemble main dans la main.




Un dernier hommage:







En ce même jour, une des deux boîtes noires du vol Rio-Paris AF447 a été retrouvée, deux évènements inattendus surviennent le  même jour, Ben Laden avait il cette boite noire sur lui lors de son assassinat? Le crash serait il lié à Al Qaïda Brésil? Nous en saurons plus dans les heures à venir...
Ne nous inquiétons pas, nous sommes bien informés!


dimanche 1 mai 2011

Lingua Quintae Respublicae, la novlangue de la 5ème République.



Entretien avec Eric Hazan, éditeur et écrivain, autour de son livre « LQR la propagande du quotidien » 
De modernité à gouvernance en passant par transparence, réforme, crise, croissance ou diversité : la Lingua Quintae Respublicae (LQR) travaille chaque jour dans les journaux, les supermarchés, les transports en commun, les « 20 heures » des grandes chaînes, à la domestication des esprits. Comme par imprégnation lente, la langue du néolibéralisme s’installe : plus elle est parlée, et plus ce qu’elle promeut se produit dans la réalité. Créée et diffusée par les publicitaires et les économistes, reprise par les politiciens, la LQR est devenue l’une des armes les plus efficaces du maintien de l’ordre.