Morceau extra-lucide de Eddy Mitchell, comme quoi...
Refrain:
Rien n'est à toi
Tu ne vaux pas un seul centime
Tout appartient à la Société Anonyme...
samedi 26 février 2011
L'Histoire de France par François Asselineau
Depuis "nos ancêtres les Gaulois" à aujourd'hui, François Asselineau expose une vision éclairante de l'histoire de France.
vendredi 25 février 2011
Vers un crash alimentaire mondial
Les révoltes qui éclatent à travers le monde ne sont pas des révolutions idéologiques, ce sont de simples émeutes de la faim. Pour comprendre le mécanisme à l'origine de cette faim organisée.
jeudi 24 février 2011
La technologie tue les classes moyennes
La technologie d’abord et la globalisation ensuite sont les plus cruels bourreaux des classes moyennes américaines. Tel est le verdict du professeur d’économie David Autor (MIT) dans un rapport qui devrait également intéresser les Européens.
Aujourd’hui, le marché américain du travail est essentiellement réparti entre des petits boulots mal payés (agents de sécurité, caissières, manutentionaires, etc) et des emplois hautement qualifiés et rémunérés (chercheurs, managers, juristes, etc) : d’où « une polarisation des opportunités d’emploi » et donc une érosion des classes moyennes.
Un graphique extrait du rapport The Polarization of Job Opportunities in the US Labor Market (p.15) de David Autor révèle une forte décroissance des opportunités et des revenus dans « la vallée centrale » des cols blancs et des cols bleus. Dans de nombreux pays européens, maintes études font également état d’une souffrance accrue des classes moyennes, victimes d’un sérieux coup de frein dans leur progression salariale, d’une augmentation continue du coût de la vie (à cause notamment des dépenses obligatoires telles que l’électricité, l’eau, le gaz, l’alimentation, le transport, les impots & taxes qui plombent parfois plus de la moitié de leurs revenus) et surtout de la précarité quasi endémique de l’emploi des cols blancs et des cols bleus.
Selon Jean-Marc Vittori, « les classes moyennes ont raison d’avoir peur. Car dans notre société, il n’y a plus rien de « moyen ». Plus de produits moyens, plus d’emplois moyens. Il ne reste que des gros moyens et des petits moyens. Tout ce qui ne grossit pas est condamné à maigrir. Il n’y a plus de stabilité. Il n’y a plus d’embellie assurée, plus d’amélioration automatique, plus d’escalier mécanique qui entraîne toute la société vers le haut. La révolution industrielle du XXIe siècle, celle des technologies de l’information, favorise la main d’oeuvre qualifiée : ceux qui savent se servir d’un ordinateur et manier les flux d’information. Du coup, le peloton social s’étire. La société ressemblait à une pyramide, où tous les échelons intermédiaires constituaient les classes moyennes. La révolution de l’information écrase le milieu ! Les uns sont propulsés vers le haut. Les autres descendent. À la pyramide succède un sablier. »
Des deux côtés de l’Atlantique, les économistes en appelent à une croissance keynésienne qui créerait des emplois, à une diminution de la pression fiscale... ou à l’augmentation de celle-ci pour les plus riches. Bref, rien de très novateur. Pour Autor, cette érosion des classes moyennes est moins le fait d’une Grande Récession commencée en 2008 que de processus d’automatisation ou d’externalisation (enclenchés dans les années 70) des tâches routinières qui furent autrefois l’apanage des cols blancs et des cols bleus. Malheureusement, bon nombre de ces tâches routinières ont été séquencées, numérisées et modélisées au point d’être exécutées par un ordinateur / un robot ou par un salarié d’un pays en développement. En clair, les compétences usuelles des classes moyennes sont devenues obsolètes à cause des effets combinés de l’automatisation et de la délocalisation... qui doit tout aux progrès des TIC et de la logistique.
Auparavant, ce furent les pompistes qui disparurent des stations d’essence alors complètement automatisées, et les laboratoires de développement photo qui vacillèrent face à l’expansion de la photographie et de la « photophonie » numériques. Aujourd’hui, des robots destinés aux chaînes de montage sont fabriqués par d’autres robots dans des usines peu ou pas éclairées ; motif : point besoin d’ouvriers humains. L’automatisation et/ou la délocalisation des call centers et des hotlines a éliminé des armées de standardistes. Une assistante de direction munie d’un ordinateur portable, d’un « microcasque », d’une connexion sans fil et d’une suite bureautique donnerait des sueurs froides à ses consoeurs des années 80 ou 90. Demain, les caissières seront court-circuitées par les caisses automatiques et par la monétique mobile (paiement par téléphone mobile ou m-paiement) et deviendront une coquetterie voire un luxe réservé à certains points de vente. On peut également parier que des logiciels savamment conçus assureront la télésurveillance et la fouille des bagages.
Ainsi, à mesure que les technologies (informatique, TIC, robotique) gagnent en efficacité, des franges croissantes de cols blancs et de cols bleus sont appauvries ou marginalisées. Corrélativement, le processus schumpeterien de destruction créatrice (d’emplois) prend une tournure nettement moins romantique que celle décrite par la théorie économique : des techniciens faiblement rémunérés entretiennent des technologies élaborées par des ingénieurs chèrement payés. Entre ces deux classes socioprofessionnelles, règne un vide quasi absolu.
Des tournevis keynésiens et des bielles fiscales ne suffiront guère pour endiguer l’érosion des classes moyennes par la technologie, facteur trop souvent ignoré ou éludé par les décideurs politiques. Tout le monde ne pouvant être programmeur-développeur, chercheur en biotechnologies, avocat, designer, médecin, e-marketeur, assureur, conseiller financier ou ingénieur en robotique, une révision profonde des systèmes d’éducation et de formation s’impose. Cette révision devra faciliter l’émergence de cols blans et de cols bleus mieux adaptés à une ère où l’information sci-tech et les exigences de créativité immergent tous les métiers.
Au XXIème siècle, même un poète est tenu de maîtriser une suite bureautique, un navigateur web, plusieurs médias sociaux et quelques notions d’e-marketing afin de diffuser peu ou prou ses oeuvres payantes ou gratuites...
En effet, dans les démocraties (post-)industrialisées, les classes moyennes ont longtemps constitué la plus grosse part de la population active et ont toujours été le coeur de cible des politiques économiques. Leur situation socioéconomique et leurs perspectives globales conditionnent grandement « l’ambiance » et le destin d’une nation. Si rien n’est entrepris en Amérique du nord et en Europe pour remédier à leur érosion, l’équation suivante prendra vite forme : moins de classes moyennes = plus de pauvres = plus de frustration et d’insécurité = plus de populismes.
Et si le maintien des classes moyennes relevait d’une nécessité autant politique qu’économique ?
David Autor : The Polarization of Job Opportunities in the US Labor Market (PDF)
Source: Charles Bwele
lundi 21 février 2011
François Asselineau règle son compte au Front National
Dans son réquisitoire, Asselineau rappelle au passage qu’entre 1985 et 1992 le Front national de Jean-Marie Le Pen a été financé par Pierre Ceyrac, membre de la secte Moon, et plus précisément de son bras financier CAUSA International, lui-même lié à la CIA et à la famille Bush. CAUSA oeuvrait en effet contre le communisme, et le FN s’est toujours déclaré farouchement anti-communiste.
Annie Lacroix Riz - De Munich à Vichy
Conférence donnée par Annie Lacroix Riz à Lille en Octobre 2008 : De Munich à Vichy.
Nous avons tous appris que la Collaboration lors de la seconde guerre mondiale est la conséquence de la terrible défaite de la France contre l’Allemagne Nazi en 1940 ... Qu’en est-il réellement ?
Mais si la défaite avait été elle-même le résultat d’une « collaboration » déjà fort bien anticipée entre une fraction de l’appareil d’État et des milieux d’influences français, et un déjà quasi-occupant nazi ? La question est taboue.
De plus, comment imaginer que, nos gouvernants tel Hamelin, ces ennemis acharnés de la démocratie fusionnés avec les stipendiés de Berlin et de Rome aient pu si efficacement, et dans les normes du secret, faire d’une part suffisante du haut personnel de la Troisième République les complices de sa destruction ? Comment ?
Il fallait d’abord rouvrir le dossier, bien scellé par ce qui nous restait d’illusions, et revenir aux archives. Le constat est accablant.
Annie Lacroix-Riz a réuni les mille pièces à charge d’une incontestable entreprise de subversion de l’État républicain. Il fallait ensuite reconstituer ces cheminements de corruption et de connivence qui ont fini par placer le centre de gravité de la trahison au cœur même de l’État. S’il est un mythe intenable, c’est celui d’un complot aux franges, de l’autre côté d’une ligne Maginot de sécurité républicaine qui aurait tenu jusqu’à l’invasion : en réalité, toute une chaîne de complicités, de l’extrême-droite aux rassurants radicaux, en passant par l’Etat-major, a voulu la mort du régime.
À n’importe quel prix. Mais pourquoi ? Difficile de le comprendre sans un retour sur les enjeux de l’époque. Comme nous ne voyons plus bien les raisons du crime, nous sommes tentés de penser qu’il n’a pas eu lieu. Mais les raisons étaient bien là, et l’auteure nous les rappelle avec une froide rigueur. Certaines n’ont peut-être pas complètement disparu : ce vieux malaise d’une part de nos élites avec le double fait national et démocratique…
Annie Lacroix-Riz, ancienne élève de l’École normale supérieure, agrégée d’histoire, est professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 7 s’exprime :
Les 10 drogues à ne pas prendre au volant
Une courte vidéo Allemande présentant les risques de prendre de la drogue au volant.
Au passage, "Alle zusammen" signifie "toutes ensemble" et "klebstoff" veut dire "colle adhésive".
vendredi 18 février 2011
L'Argent, Fonctionnement, Histoire : Le Rêve Américain
Voici un super petit film d’animation retraçant la vie de l’argent de sa création à aujourd’hui. Intitulé le « Le Rêve Américain », il rappelle quelques principes de base du système monétaire et son fonctionnement au fil des ages … Très drôle, apprendre en s’amusant n’a jamais été aussi facile, mais attention, ce qu’il décrit est bien réel …
Situation mondiale, européenne et française
Point sur la crise actuelle par François Asselineau. Toujours aussi pertinent.
L'Essence de l'Argent : Un conte médiéval
Découvrez la vraie nature de l’Argent, ce qu’il est et devrait être dans ce petit film d’animation de Paul Grignon.
Bienvenue dans le monde libre
Toute la propagande mondialiste résumée en un seul clip publicitaire.
L'utilisation de la peur, la surveillance globale, la diversité, le métissage, le communautarisme...
L'utilisation de la peur, la surveillance globale, la diversité, le métissage, le communautarisme...
mardi 15 février 2011
jeudi 10 février 2011
Le bicarbonate pour réduire la pollution de l’air intérieur.
Le bicarbonate de sodium (aussi appelé bicarbonate de soude) agit à 3 niveaux pour réduire la pollution de l’air intérieur : 1) évite le recours à certains produits d’entretien et de désodorisation. 2) il réduit la présence des allergènes. 3) il limite la croissance des moisissures.1) Les « produits de la maison » :
· Les produits d’entretien et les désodorisants contiennent des additifs (conservateurs en particulier) qui sont souvent sources d’intoxication et d’allergies respiratoires.
· Le bicarbonate est particulièrement efficace pour nettoyer et désodoriser toute la maison. Utilisé dans de l’eau ou en poudre pour profiter de ses propriétés d’abrasif doux, il dégraisse, détache, désodorise le linge, les surfaces, la vaisselle, les sanitaires.
· Et pourquoi le bicarbonate est-il mieux que les autres pour la qualité de l’air intérieur ? Parce que c’est un minéral pur qui ne nécessite aucun additif. Comme les micro-organismes (bactéries, moisissures…) ne se développent pas dans le bicarbonate, il ne nécessite l’adjonction d’aucun conservateur. De plus, il n’a pas de « tension de vapeur », ce qui signifie qu’il ne s’évapore pas dans l’atmosphère comme le font de nombreux composants chimiques que l’on appelle les COV (Composés Organiques Volatils). Enfin, le bicarbonate n’est pas toxique, et il est naturellement présent dans notre organisme. D’ailleurs vous remarquerez que ses emballages ne comportent aucun des petits « pictogrammes » de danger oranges que l’on retrouve sur de nombreux produits ménagers.
2) Les allergènes :
· Les allergènes proviennent en partie des acariens, arachnides de très petite taille qui se développent dans les tapis, moquettes, matelas… Ils se nourrissent des squames de notre peau. Leurs déjections et la poussière qu’ils produisent après leur mort sont très irritants pour les voies respiratoires.
· Des études récentes menées par Solvay, la société la plus en pointe dans la recherche sur le bicarbonate, ont montré qu’il suffit de quelques grains de bicarbonate pour bloquer le développement des allergènes d’acariens. 20 grammes de poudre de bicarbonate par mètre carré saupoudrés sur une moquette ou un matelas, et que l’on aura eu soin de faire pénétrer dans les fibres et de laisser agir au minimum 4 heures, bloquent le développement des allergènes.
· Et pourquoi le bicarbonate est-il préférable pour la qualité de l’air intérieur ?Il existe de nombreux produits anti-acariens. Mais ce sont des molécules acaricides qui sont souvent de simples insecticides pyrétrinoïdes, organophosphorés neurotoxiques dont les vapeurs se diffusent dans l’habitat. En plus d’être potentiellement dangereuses pour l’homme, ces molécules sont de moins en moins efficaces car les acariens y sont devenus progressivement très résistants. Le bicarbonate ne crée pas de vapeurs toxiques et n’entraîne pas de phénomènes de résistance chez les parasites.
3) Les moisissures :
· Les moisissures se développent à la faveur de l’humidité, lorsque l’habitat n’est pas suffisamment aéré, dans les pièces d’eau, et lorsqu’il y a de la condensation par exemple. Ces moisissures sont sources de spores (qu’elles émettent pour se reproduire) et de mycotoxines (molécules potentiellement très toxiques qu’elles émettent pour se protéger).
· La bibliographie internationale est très abondante concernant les effets fongistatiques du bicarbonate. A partir de 0,5 % (soit environ une cuillère à café par litre), une eau additionnée de bicarbonate de sodium (ou bicarbonate de soude, c’est pareil) bloque le développement des moisissures. Et à 3 % (soit 6 cuillères à café par litre), une eau bicarbonatée ne laisse aucune des moisissures testées se développer.
· Et pourquoi le bicarbonate est-il préférable pour limiter la pollution de l’air intérieur ?On retrouve les mêmes arguments que pour les allergènes d’acariens : absence de toxicité, à priori pas de développement de résistances de la part des moisissures, et pas de génération de COV (Composés Organiques Volatils) avec le bicarbonate.
The Story of Cosmetics
mardi 8 février 2011
CIA et culture
Ce documentaire montre comment les services secrets américains ont manipulé les milieux artistiques et intellectuels européens pendant la guerre froide. Beaucoup d’écrivains travaillèrent ainsi pour la CIADans les années de l’après-guerre, les services secrets américains lancent une vaste opération d’infiltration des milieux européens de la culture. Ils lui consacrent plusieurs millions de dollars et s’appuient sur un organisme, le “Congrès pour la liberté de la culture”, dont le siège se trouve à Paris. La capitale française est un lieu stratégique pour publier des revues lues jusqu’en Afrique, en Amérique latine et dans les pays arabes. Le Congrès pour la liberté de la culture s’intéresse aux artistes et intellectuels de gauche, qu’il essaie de soustraire à l’influence marxiste et de gagner à la cause américaine. En France, la revue Preuves dirigée par Raymond Aron constitue le fer de lance de cette diffusion de la pensée anticommuniste.
En Allemagne, le “Kongress für kulturelle Freiheit” naît en juin 1950 à Berlin, en zone d’occupation américaine. La revue Der Monat reçoit les premiers subsides de la CIA vers 1958. Elle compte parmi ses collaborateurs d’éminents journalistes et les principaux représentants des maisons d’édition en Allemagne fédérale. Le Congrès dispose ainsi de relais à Berlin, Munich et Francfort. Il s’établit aussi à Cologne où il développe des relations privilégiées avec les rédactions de la presse écrite et de la télévision. Heinrich Böll, futur Prix Nobel de littérature (en 1972), est approché et travaillera – plusieurs documents le confirment – pendant plus de dix ans pour le Congrès et ses différentes organisations. Sans savoir qu’il oeuvre en fait pour la CIA ?
C’est ce que pense Günter Grass, autre cible de l’agence américaine. Au-delà de ces deux personnalités, toute la fine fleur des arts et des lettres a été approchée par les services secrets américains et leur a apporté son soutien, le plus souvent sans le savoir...
Pour aller plus loin...Quand la CIA finançait les intellectuels européens .
En Allemagne, le “Kongress für kulturelle Freiheit” naît en juin 1950 à Berlin, en zone d’occupation américaine. La revue Der Monat reçoit les premiers subsides de la CIA vers 1958. Elle compte parmi ses collaborateurs d’éminents journalistes et les principaux représentants des maisons d’édition en Allemagne fédérale. Le Congrès dispose ainsi de relais à Berlin, Munich et Francfort. Il s’établit aussi à Cologne où il développe des relations privilégiées avec les rédactions de la presse écrite et de la télévision. Heinrich Böll, futur Prix Nobel de littérature (en 1972), est approché et travaillera – plusieurs documents le confirment – pendant plus de dix ans pour le Congrès et ses différentes organisations. Sans savoir qu’il oeuvre en fait pour la CIA ?
Pour aller plus loin...Quand la CIA finançait les intellectuels européens .
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