Un texte satirique qui résume la position soralienne.
La mission d’Alain Soral dans les banlieues de France
Monsieur Soral répète souvent que c’est grâce à ses livres sur la politique que les gens comme moi on lit et qu’on s’intéresse à ce qui nous arrive. Et c’est vrai qu’avant, on était là à glandouiller dans la cité, à voler des voitures, à insulter bêtement la France et les français de souche. Et puis Monsieur Soral est arrivé. Et il nous a donné son Livre. Et là, je dis pas que ça a été immédiat bien sûr, mais j’ai commencé petit à petit à m’éveiller, à comprendre le monde, et ma place dans ce monde. J’ai commencé à réfléchir.
Monsieur Soral ne cesse de dire, lorsqu’il vient à notre rencontre dans les différentes banlieues de France, qu’il nous tend la main, à nous les musulmans... Je ne sais pas si les gens se rendent bien compte de l’enjeu énorme de cette main tendue. Monsieur Soral, qui est quand même ici chez lui, il était pas obligé, accepte de faire un geste vers nous qui attendons dehors, pour éventuellement nous laisser mettre un pied dedans. C’est inespéré. Monsieur Soral dit qu’il en va de la réconciliation nationale. Grâce à ce geste de la dernière chance, il y a peut-être un petit espoir que la France évite la guerre civile.
Évidemment, Monsieur Soral, il ne nous tend pas la main sans poser quelques conditions. Il va quand même pas nous laisser entrer comme ça, la France c’est pas un moulin. Pendant une heure ou deux à chaque fois qu’il vient, il se place face à nous, et du haut de son estrade, avec ses dons d’orateur grec (c’est ses origines de français de souche d’il y a longtemps), il nous explique très précisément et de manière pédagogique ce qu’il attend de nous, quel islam il veut qu’on pratique, ce qu’on a le droit de faire, ce qu’on n’a pas le droit de faire.
Alain Soral, un homme à qui on la fait pas, et qui sait tout ce qui se trame ici, et là-bas
Monsieur Soral, il m’aide à comprendre le monde, parce qu’il a tout lu, tout vu, tout entendu. Tout est en réseau dans son cerveau on dirait. Il est connecté. Il sait tout ce qui se complote en cachette à Londres, à Washington, à Maubeuge, à Pékin, à Tel Aviv... En temps réel.