Fidèle à la longue tradition du syllogisme Hégélien (thèse-antithèse-synthèse), Oliver Stone a joué une belle pièce de théâtre en 3 actes. Une magnifique interprétation de la stratégie dite problème-réaction-solution.
Problème - Acte I - La Bravoure
Oliver Stone, seul sur scène, fait des révélations fracassantes :
« (le) lobby juif empêche toute discussion sur la Shoah dans les médias et domine la politiques étrangère des Etats-Unis' »
« Hitler était un Frankenstein, mais il y a aussi un Dr Frankenstein, les industriels allemands, Américains et de Grande-Bretagne. Il a eu beaucoup de soutiens. Hitler a fait beaucoup plus de mal aux Russes qu’au peuple juif. »
« Il y a un lobby majeur. Ce sont de gros travailleurs. C’est le lobby le plus puissant à Washington. Israël a foutu en l’air la politique étrangère des États-Unis depuis des années. »
Réaction - Acte II – L’Indignation
Les Chœurs arrivent et se mettent à chanter :
«Oliver Stone veut minimiser l’Holocauste nazi […] et "contextualise" Hitler et Staline en les faisant passer pour des personnes pas si mauvaises que ça avec qui nous devrions compatir. Il est un perroquet de plus dans le chœur antisémite mené par l’aspirant génocidaire iranien Ahmadinejad en attribuant l’attention portée à la Shoah […] à la "domination juive des médias"…» a jugé dans un communiqué le rabbin Abraham Cooper qui co-dirige le Centre Simon-Wiesenthal, basé à Los Angeles
« Espérons que la rhétorique irresponsable et scandaleuse d'Oliver Stone sera condamnée par ses pairs du secteur du divertissement », a réagi M. Cooper.
Les Chœurs disparaissent, Oliver est seul sur scène, un genou, puis deux, à terre ; d’un ton suppliant, il se repenti :
« En essayant d’avoir une vision historique plus large sur les atrocités commises par les Allemands envers de nombreuses personnes, j’ai fait un amalgame maladroit sur l’Holocauste, j’en suis désolé et je le regrette. Bien évidemment, les juifs ne contrôlent pas les médias ou une quelconque autre industrie. Le fait que l’Holocauste soit aujourd’hui un sujet très important et toujours d’actualité est à mettre au crédit du travail inlassable de nombreuses personnes engagées dans le travail de mémoire sur cette atrocité — car ce fut une atrocité » (source AFP)
Oliver Stone magnifique dans sa dernière pièce :
« En fait non, je voulais dire c’est la faute aux Allemands ! »
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