vendredi 29 avril 2011

Ram Dass - Sur L'attachement et les addictions



Richard Alpert - Ram Dass- (né le 6 avril 1931), a été professeur de Psychologie à l’Université de Harvard . Il fut avec Timothy Leary, une figure marquante du mouvement psychédélique. 
A la fin des années soixante, il entreprend un voyage aux Indes dont il revient profondément marqué par le yoga et la méditation. C’est Maharaj-ji qui lui donne le nom deRam Dass (qui signifie servant de Rama) et l’instruit pour recevoir l’enseignement de Bhagavan Das. À son retour aux États-Unis, il fonde plusieurs centres consacrés à la spiritualité. En février 1997, il fait un accident vasculaire cérébral qui lui laisse une aphasie expressive mais il continue cependant ses interventions publiques. 
Merci Entheoself pour la vidéo!


Pourquoi la fRANCE est elle intervenue en Côte d'Ivoire?



La France a condamné dans la journée, la décision du président ivoirien Laurent Gbagbo de prendre le capital des banques qui ont fermé lundi et jeudi dans son pays. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valéro, résume la position française sur la décision de Laurent Gbagbo de « nationaliser » les banques étrangères : "Nous condamnons l’annonce par Laurent Gbagbo de la nationalisation d’un certain nombre de banques étrangères, dont les filiales de BNP Paribas et de la Société générale" avant d’ajouter "La France réitère sa condamnation de toutes les violences et menaces exercées contre les institutions financières et les opérateurs économiques en Côte d’Ivoire et de toutes les menaces et violences contre des civils"( d'abord les banques, ensuite les civils ndlb), selon les sources de l’AFP dans Abidjan.net. Les filiales ivoiriennes de la BNP Paribas et de la Société générale sont respectivement la BICICI et la SGBCI.

Donc, comme d'habitude, l'armée française payée par nos impôts défend les intérêts privés de la mafia bancaire.
Comme toujours les intérêts de la "démocrassie" coïncident avec ceux de la finance internationale, c'est plutôt pratique.

Côte d'Ivoire, massacre de l'armée française:



C'est bon Don Corleone, on a maté les bamboulas, notre homme est au pouvoir

La nationalisation des banques


Ça, c'est une bonne idée!



mercredi 27 avril 2011

Étienne Chouard : L’arnaque de l’impôt sur le revenu


Juste hallucinant!



Aller, en musique!

La révolution vue par la Bible


Revenons à un classique, fondateur de notre civilisation.
C'est vrai que l'acteur ressemble à un hippie Hollandais héroïnomane, mais bon, la forme est moins importante que le fond et ce passage de la Bible résume la révolution qu'il faut mener, contre la société marchande, la grande prostituée, pour qui le corps est un commerce. Les marchands du Temple: la grande banque, l'industrie pharmaceutique, agroalimentaire, culturelle qui font commerce de nos corps et de nos esprits.


Evangile selon Saint Jean chapitre 2, versets 13 à 22

2.13 Comme la Pâque des Juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem.
2.14 Il trouva installés dans le Temple les marchands de boeufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.
2.15 Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs boeufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
2.16 et dit aux marchands de colombes :" Enlevez cela d'ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic."
2.17 Ses disciples se rappelèrent cette parole de l'Écriture : L'amour de ta maison fera mon tourment.
2.18 Les Juifs l'interpellèrent : " Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là ? "
2.19 Jésus leur répondit : " Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. "
2.20 Les Juifs lui répliquèrent : " Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et toi, en trois jours tu le relèverais ! "
2.21 Mais le Temple dont il parlait, c'était son corps.
2.22 Aussi, quand il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela ; ils crurent aux prophéties de l'Écriture et à la parole que Jésus avait dite.

De quels singes descendons-nous ?



(Je rapporte un article dont la source se trouve à la fin du texte, je ne crois pas à la théorie de l'évolution, mais ce n'est pas le point ici.)

Je vous présente ma dernière recherche en « Éthologie Comparative Journalistique » qui, comme vous allez le constater, apporte de nouvelles données pour comprendre l’histoire de l’évolution de notre espèce Homo Sapiens. C’est une recherche en « éthologie » parce qu’elle analyse le comportement de certains êtres vivants ; elle est « comparative » parce que bien qu’on m’ait toujours enseigné que comparaison n’est pas raison, être rebelle fait du bien, et c’est une étude « journalistique » parce que j’ai fait les expériences que je rapporte confortablement assis devant les journaux et les dépêches d’agences qui me parviennent jusque sur mon bureau.
Expérience numéro 1 : on aménage trois cages contigües avec passage possible de l’une à l’autre. Dans la cage du milieu, on place une panière pleine de fruits. On laisse une des cages entièrement vide et dans la troisième, on introduit un chimpanzé de l’espèce commune, mais privé de nourriture depuis plusieurs jours et, donc, très affamé. On fait alors entrer dans la cage du milieu un autre spécimen de l’espèce chimpanzé, également affamé. On observe ce qui se passe. Après avoir échangé quelques grognements peu amènes, le second chimpanzé saisit la panière de fruits, va s’enfermer à double tour dans la cage restée vide et se boulotte la totalité des victuailles.
Expérience numéro 2 : On dispose les trois cages exactement comme dans l’expérience Nº 1, mais dans une des cages vides de nourriture, on introduit un chimpanzé pygmée ou bonobo, totalement affamé, et on fait entrer ensuite, dans la cage où se trouve le panier de fruits, un autre bonobo, également famélique. On observe la scène : le second bonobo prend le panier de fruits, le porte jusque dans la cage où se trouve son collègue et, après quelques caresses et quelques jeux amicaux, les deux bonobos se partagent les fruits. Quand ils ont la panse bien pleine, ils recommencent leurs jeux et leurs caresses.
Expérience numéro 3 : on dispose d’un océan immense et très riche en poissons de toutes espèces. À une extrémité de cet océan vit une population appauvrie qui dispose de très peu de ressources pour se sustenter. À l’autre extrémité vit une population riche, avec des chalutiers ultramodernes. La situation politique du moment permet seulement à cette dernière population de tirer profit de l’Océan à sa convenance. Qu’observe-t-on le jour de l’ouverture de la pêche ? Les chalutiers de cette deuxième population riche ramassent dans leurs chaluts tous les poissons possibles et — des fois qu’ils rencontreraient quelques pirates — ils s’équipent des systèmes de défense les plus sophistiqués. Le dernier cri en la matière étant le « canon laser longue portée pour aveugler l’ennemi ».
Les conclusions qui se dégagent de ces trois expériences sont évidentes :
1 - le chimpanzé, aussi grande que puisse être sa faim, est doué d’un égoïsme encore plus grand.
2 - Les quelques bonobos qui vivent encore en matriarcat dans la jungle du Congo pratiquent l’altruisme et savent ce que c’est que bien vivre.
3 - Les humains descendent assurément des chimpanzés.
Gustavo Duch Guillot
Galicia Hoxe
http://gustavoduch.wordpress.com/20...¿de-que-mono-desciende-el-hombre/
Traduit par Manuel Colinas Balbona pour Le Grand Soir

mardi 26 avril 2011

On est pas sorti de la berge (part 1): Alex Jones est fou à lier.

Une chaussure chose sûre, c'est qu'avec un dénonciateur comme ça, le nouvel ordre mondial, pour peu qu'il existe, n'a pas trop de souci à se faire...



C'est pour cela, entre autre, que depuis un bon moment déjà je ne relaie plus ses informations, aussi intéressantes puissent elles être parfois.
Alex Jones, l'homme plus dangereux que le NOM.

Matrix: go down the rabbit hole



Before you can go down the rabbit hole, it needs to go down your mouth hole.

lundi 25 avril 2011

Shlomo Sand - Comment le peuple juif fut inventé





Professeur d’histoire contemporaine à l’université de Tel Aviv, Shlomo Sand est l’auteur d’un livre détonnant qui remet en cause la politique identitaire de son pays, Israël.
L’auteur y remet en question l’origine du peuple juif et démontre comment celui-ci fut inventé sous la plume d’historiens juifs du XIXe siècle.

Déconstruction d’une histoire mythique

Les Juifs forment-ils un peuple ? A cette question ancienne, cet historien israélien apporte une réponse nouvelle. Contrairement à l’idée reçue, la diaspora ne naquit pas de l’expulsion des Hébreux de Palestine, mais de conversions successives en Afrique du Nord, en Europe du Sud et au Proche-Orient. Voilà qui ébranle un des fondements de la pensée sioniste, celui qui voudrait que les Juifs soient les descendants du royaume de David et non les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars.

Paru au printemps 2008 en Israël, "Comment le peuple juif fut inventé" y est rapidement devenu un best-seller et donna lieu à des débats orageux qui ne manqueront pas de se poursuivre en France, à moins qu’il ne soit passé sous silence par nos hardis hommes médiatiques... 


dimanche 24 avril 2011

Les petites combines de la grande distribution

70% des achats de la vie courante sont réalisés dans les hyper et supermarchés. En quarante ans, la grande distribution s'est massivement imposée auprès des consommateurs avec un argument de poids : c'est moins cher ! On vante dans les publicités les «promos» alléchantes, des prix imbattables, des lots de 3 pour le prix de 2 : de quoi séduire les clients qui placent le pouvoir d'achat au deuxième rang de leurs préoccupations, après l'emploi. Pendant plusieurs semaines, Nicolas Jaillard s'est penché sur les flacons de shampoing en promotion, les lots de deux boîtes de conserve pour le prix d'une, les tickets de réduction distribués à la caisse.

Lien entre Matrice, Alchimie, Drapeau Français et Lapin Blanc.




"Choisi la pillule bleue et tout s'arrête, après tu pourras faire de beaux rêves et penser ce que tu veux. Choisi la pillule rouge tu restes au Pays des merveilles, et on descend avec le Lapin Blanc au fond du gouffre."

Le but de l'Alchimie métallique est la réalisation du Grand Oeuvre, la transmutation des métaux vils en or.Les phases classiques du travail alchimique sont au nombre de trois. Elles sont distinguées par la couleur que prend la matière au fur et à mesure. Elles correspondent aussi aux types de manipulation chimique : œuvre au noir calcination, qui peut-être aussi symbolisée par le bleu ou le violet, l'œuvre au blanc lessivage et réduction, œuvre au rouge pour obtenir l'incandescence.


La place de ces couleurs est immuable et ne peut être changée.

La pillule bleue symbolise l'état de non-initié, la pillule rouge celui ayant accomplie l'oeuvre: l'initié. Le Lapin Blanc…Le blanc, la phase intermédiaire, nécessaire pour accomplir l'Oeuvre.




Le Drapeau Français symbolise aussi cette croissance spirituelle, passant du bleu au blanc et ensuite au rouge.



D'où aussi :

- "fleur bleue" pour désigner quelqu'un de naïf, romantique: le non-initié.


- "le Lapin Blanc", dans "Alice au Pays des Merveilles", Alice, vêtue d'une robe bleue (couleur du non-initié) court après un lapin blanc, qui l’entraîne dans son terrier, qui symbolise le four de l'alchimiste. C'est ainsi qu'elle commence son initiation. Elle atteint le royaume de la Reine de Coeur (rouge) où elle sera jugée avant de se "réveiller". 


"fil rouge": La première trace de son emploi se trouve chez Goethe (alchimiste), en 1809, dans "Les affinités électives".
Voici ce qu’il y écrit : « Tous les cordages de la flotte royale, du plus fort au plus faible, sont tressés de telle sorte qu'un fil rouge les parcourt tout entiers et qu'on ne peut l'en extraire, sans que l'ensemble se défasse, et le plus petit fragment permet encore de reconnaître qu'ils appartiennent à la couronne ».
Ce fil rouge est donc à la fois un élément permettant de repérer l'appartenance du cordage, mais aussi quelque chose dont l'absence le rendrait inutilisable.
D'où le parallèle avec les points de repère dans un récit ou le maintien de la cohérence d'un ensemble, c'est la compréhension, ce qui rend cohérent.


Nikopol

samedi 23 avril 2011

Citation à propos du pacifisme des peuples



Bien entendu, le peuple ne veut pas de guerre. Pourquoi est-ce qu'un pauvre gueux dans une ferme voudrait risquer sa vie dans une guerre dont il ne peut espérer au mieux qu'il en reviendra entier ? Naturellement, le commun de la population ne veut pas de guerre ; ni en Russie, ni en Angleterre, ni en Amérique, ni, en ce qui nous concerne, en Allemagne. C'est bien entendu. Mais, après tout, ce sont les dirigeants d'un pays qui en déterminent les lignes d'action, et ce n'est jamais qu'une question simple que d'entraîner le peuple, que ce soit dans une démocratie, une dictature fasciste, un Parlement, ou une dictature communiste. [...] Le peuple peut toujours être converti à la cause des dirigeants. Cela est facile. Tout ce qu'il suffit de faire, c'est de leur dire qu'ils sont attaqués et dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme qui expose le pays au danger. Cela marche de la même manière dans tous les pays.


Hermann Wilhelm Göring (ou Goering en français) (Rosenheim 12 janvier 1893 - Nuremberg 15 octobre 1946) est un aviateur et un homme politique allemand, célèbre pour son rôle de premier plan dans le gouvernement de l'Allemagne nazie.

Mahmoud, le dernier spectacle de Dieudonné


jeudi 21 avril 2011

Noir, Blanc, Rouge

Les phases classiques du travail alchimique sont au nombre de trois. Elles sont distinguées par la couleur que prend la matière au fur et à mesure. Elles correspondent aussi aux types de manipulation chimique : œuvre au noir calcination, œuvre au blanc lessivage et réduction, œuvre au rouge pour obtenir l'incandescence. On trouve ces phases dès Zosime de Panopolis. La phase blanche est parfois divisée en phase blanche lessivage et phase jaune réduction par certains auteurs alchimistes, qui admettent ainsi quatre phases (noir, blanc, jaune, rouge) pour l'ensemble au lieu de trois (noir, blanc, rouge).
Le noir se fond dans une dimension plus grande, le blanc, qui se fond lui-même dans le rouge, d'où :


Ou:


Ou encore: 

Enfin : 









Thomas Sankara, le Che Africain.



Rarement président africain aura autant incarné la dignité et la volonté d'exister d'un continent meurtri. Assassiné le 15 octobre 1987, le président du Burkina Faso, Thomas Sankara, est devenu un symbole et une référence politique majeure pour toute l'Afrique. Les points cardinaux de son action, durant ses quatre ans au pouvoir, étaient : lutte contre la corruption, développement autocentré, condamnation du néocolonialisme, éducation et santé pour tous, émancipation des femmes. Dans tous ces domaines, il a adopté des mesures concrètes comme la réduction du train de vie de l'Etat (à commencer par le sien propre), interdiction de certaines importations de produits alimentaires et réforme agraire, campagnes de scolarisation et de vaccinations (pour lesquelles il a reçu les félicitations de l'Organisation mondiale de la santé), dénonciation des ingérences françaises, interdiction de la polygamie et lutte contre l'excision, etc.

Les commémorations du vingtième anniversaire du coup d'Etat au cours duquel Sankara a trouvé la mort s'accompagnent de conférences, de débats et de concerts au Burkina Faso mais aussi en Europe et dans le reste du monde. Ces manifestations se déroulent malgré les menaces de mort lancées contre certains de leurs animateurs.

En mai 2006, le Comité des droits de l'homme des Nations unies a fait droit à une demande de la Campagne internationale justice pour Sankara (CIJS), effectuée au nom de la veuve de Thomas Sankara, Mariam. Il a demandé au gouvernement actuel du Burkina Faso, issu du putsch de 1987, de diligenter une enquête indépendante sur les circonstances de la mort de Sankara et de rectifier son certificat de décès (il porte toujours la mention « mort naturelle »). La procédure se poursuit et une pétition de soutien à la CIJS est lancée. La décision du Comité représente une première dans la lutte contre l'impunité concernant les auteurs de coups d'Etat.






Thomas Sankara est rentré dans la culture populaire Africaine, ici en chanson par Alpha Blondy.
 

Conférence Denissto : « Complot mondial : mythe ou réalité ? »

Conférence de Denissto, Spécialiste en analyses financières, économiques et géopolitiques, à voir absolument! Il nous parle de tittytainment, de gouvernance mondiale, de la franc-macaquerie, des banquiers juifs/kazhars/ashkénazes en passant par le moteur pantone et le purin d'ortie...











Sa précédente conférence.


Merci à Infoguerilla

mercredi 20 avril 2011

Merci pour les étoiles



Filmé au Pico del Teide,  un volcan d'Espagne situé dans les îles Canaries, sur l'île de Ténérife. 



"Ce sont les étoiles, les étoiles tout là-haut qui gouvernent notre existence."


William Shakespeare

Le tittytainment ou la "société 20/80"



Si vous ne connaissez pas encore ce concept, en voici tout d'abord une définition: 
Le mot tittytainment fut utilisé en 1995 par l'idéologue néolibéral Zbigniew Brzezinski, membre de la commission trilatérale et ex-conseiller du Président des États-Unis Jimmy Carter, pendant la conclusion du premier "State Of The World Forum", dans l'Hôtel Fairmont de la ville de San Francisco. L'objectif de la rencontre était de déterminer l'état du monde, de suggérer des objectifs et des objectifs désirables et proposer des principes d'activité pour les atteindre, et d'établir des politiques globales pour obtenir sa mise en œuvre. Les chefs réunis à San Francisco (Mikhaïl Gorbatchev, George Bush, Margaret Thatcher, Vaclav Havel, Bill Gates, Ted Turner, etc..) sont arrivés à la conclusion que l'arrivée de la dénommée Société 20:80 est inévitable, celle dans laquelle le travail de 20% de la population mondiale sera suffisant pour soutenir la totalité de l'appareil économique de la planète. 80% de la population restante ainsi s'avérera superflu, ne disposera pas de travail ni d'occasions d'aucun type et nourrira une frustration croissante.
C'est ici qu'est entré en jeu le concept proposé par Brzezinski. Brzezinski a proposé le tittytainment, un mélange d'aliment physique et psychologique qui endormirait les masses et contrôlerait leurs frustrations et leurs protestations prévisibles. Le même Brzezinski explique l'origine du terme tittytainment, comme une combinaison des mots anglais "tit" ("sein" en anglais) et "entertainment" qui, dans aucun cas, ne doit être compris avec des connotations sexuelles, mais au contraire, comme allusif à l'effet endormant et léthargique que l'allaitement maternel produit chez le bébé quand il boit.
Voici un extrait du livre Le piège de la mondialisation :
« L’avenir, les pragmatiques du Fairmont le résument en une fraction et un concept : « Deux dixièmes » et « tittytainment ».
Dans le siècle à venir, deux dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale. « On n’aura pas besoin de plus de main d’œuvre », estime le magnat Washington Sycip. Un cinquième des demandeurs d’emploi suffira à produire toutes les marchandises et à fournir les prestations de services de haute valeur que peut s’offrir la société mondiale. Ces deux dixièmes de la population participeront ainsi activement à la vie, aux revenus et à la consommation – dans quelque pays que ce soit. Il est possible que ce chiffre s’élève encore d’un ou deux pour cent, admettent les débatteurs, par exemple en y ajoutant les héritiers fortunés.
Mais pour le reste ? Peut-on envisager que 80 % des personnes souhaitant travailler se retrouvent sans emploi ? « Il est sûr, dit l’auteur américain Jeremy Rifkin, qui a écrit le livre La Fin du travail, que les 80 % restants vont avoir des problèmes considérables. » Le manager de Sun, John Gage, reprend la parole et cite le directeur de son entreprise, Scott McNealy : à l’avenir, dit-il, la question sera « to have lunch or be lunch » : avoir à manger ou être dévoré.
Cet aréopage de haut niveau qui était censé travailler sur « l’avenir du travail » se consacre ensuite exclusivement à ceux qui n’en auront plus. Les participants en sont convaincus : parmi ces innombrables nouveaux chômeurs répartis dans le monde entier, on trouvera des dizaines de millions de personnes qui, jusqu’ici, avaient plus d’accointances avec la vie quotidienne confortable des environs de la baie de San Francisco qu’avec la lutte quotidienne pour le survie à laquelle doivent se livrer les titulaires d’emplois précaires. C’est un nouvel ordre social que l’on dessine au Fairmont, un univers de pays riches sans classe moyenne digne de ce nom – et personne n’y apporte de démenti.