lundi 6 septembre 2010

Quelques conseils de Gerald Celente pour faire face à la crise.


Traduction d'un article de Gerald Celente, que l'on ne présente plus ici, après des prévisions à court termes assez catastrophistes, il explique l'attitude positive à avoir face à la crise. L'article original, parut le 01/09/2010 s'intitule: "Le risque auquel vous pouvez croire":
Il est évident qu’il n’existe dans la vie rien qui soit sans risque. Au-delà des risques personnels évidents (escalade, saut en parachute, prise de drogue, mariage),  toutes les activités humaines représentent un certain degré de risque.
Dans la période d’inflation qui a succédé à la Seconde Guerre Mondiale, l’argent a toujours perdu du pouvoir d’achat. Par conséquent, en ce qui concerne la monnaie, même ne rien faire implique un risque à un certain niveau.
Pour les entrepreneurs et les professions libérales, la façon la plus sûre et le meilleur investissement sont l’investissement fait par soi-même plutôt que de le confier aux mains de conseillers financiers. Cela implique que l’augmentation de la production de biens ou de services, qu’elle soit quantitative ou qualitative, doit s’autofinancer plutôt que de se faire par la contraction de prêts et ainsi trainer des dettes.
Quelque soit le commerce ou le métier, les stratégies à adopter sont similaires. Chaque centime et chaque minute de temps économisés doivent être réinvestis dans l’acquisition de savoir, dans l’approfondissement de la vision, dans l’optimisation de la gestion.
Car il n’est pas vrai que si vous faites ce que vous aimez, les finances prendront soin d’elles même, il est vrai que plus une personne est avisée concernant un commerce, un art, un métier  en particulier, plus grande sera la chance que la vie lui offrira de l’exercer à un plus haut niveau.
Avec des bouches à nourrir, des factures à payer et des créanciers à garder le plus loin possible, certains compromis peuvent parfois être nécessaires, s’ils ne sont pas permanents ou contre-productifs. Au milieu de sa carrière, le pianiste Hank Jones, qui jouait avec Coleman Hawkins, Ella Fitzgerald, Benny Goodman et d’autres légendes du jazz, était obligé de jouer dans un groupe de musicien de la chaine CBS durant 15 ans, pendant une période où le jazz n’était plus à la mode.
 « La plupart du temps je ne jouais pas le type de musique que j’aurais préféré jouer », dit Mr Jones. Après CBS, la carrière de Jones redémarra, le ramenant à nouveau dans une créativité débridée, il gagna une large reconnaissance du public et enregistra énormément jusqu’à sa mort, à l’âge de 91 ans.
Cependant  aussi  désagréable que put être l’expérience de CBS, Jones expliqua que cela lui avait donné « une base économique pour essayer de construire quelque chose », morale de l’histoire : même les compromis et les retours en arrière peuvent être productifs,  aussi longtemps que l’envie de réussir n’a pas été perdue.

“Si je manque un jour de pratique,  je le remarque. Si je manque deux jours, les critiques le remarquent. Si je manque trois jours, le public  le remarque » dit un jour  Ignacy Jan Paderewski,  célèbre pianiste, compositeur et Premier Ministre de la Pologne.

Traduction de Nikopol pour AuLaPinBlanc.blogspot.com

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